. De-la-guerre, quelles sont les « " conditions de l'expérience possible, p.618

T. Dans-le and . Retrouvé, qui présente la guerre comme un sujet romanesque, valant pour tous les sujets romanesques : pour lui, la guerre « est humaine, [elle] se vit comme un amour ou comme une haine, pourrait être racontée comme un roman [?] » (p. 560 ; voir également p. 330) En particulier en raison de l'ignorance que l'adversaire possède de notre stratégie, comme nous de la femme aimée, et le militaire de sa propre stratégie avant que « l'événement » lui-même ne révèle les intentions cachées (ibid.) Ce rapprochement est corroboré par Saint-Loup, invitant le Narrateur, s'il souhaite « interpréter les événements de cette guerre », à adopter la même attitude qu'un lecteur, en gardant à l'esprit qu'« un général est comme un écrivain » projetant d'écrire un ouvrage, mais que ce dernier surprend, en « [faisant] dévier extrêmement du plan préconçu » (p. 341). La conséquence esthétique s'impose, dans une formule célèbre : pour rendre compte de la guerre, « encore faudrait-il la peindre comme Elstir peignait la mer, par l'autre sens, et partir des illusions, des croyances qu'on rectifie peu à peu, comme Dostoïevski raconterait une vie » (p. 560). Cette esthétique, comparée à la peinture et à la littérature, c'est bien entendu celle qu'applique Le Temps retrouvé à la guerre, la Recherche (mais également Les Somnambules et USA) à tout événement, les erreurs, les illusions étant présentées les premières