«. Shippey, . Board, and . Anger, An Old English Heroic Antithesis ? », Sources and Relations: Studies in Honour of, Leeds Studies in English, new Series, vol.16, pp.220-239, 1985.

S. Gauvain-et-le-chevalier-vert, ». , and I. Mc, (The Monsters and the Critics and Other Essays, p.100, 1983.

. Ibid, For he went to the gates of Angband alone and smote upon them with his sword, and challenged Morgoth to come out and fight alone, p.107

. Ibid, (« Turambar pondered how the horror could be warded from his people, p.129

. Seigneur, Ce n'est qu'à la fin du récit qu'il se met à ressembler à l'image royale traditionnelle, comme l'atteste l'illustration par Pauline Baynes le représentant avec sceptre, couronne et épée, puis (le temps passant) avec une longue barbe à la Charlemagne ; deux images d'Epinal qui contrastent avec l'aspect déconfit du roi ridiculisé, aux pages précédentes 3 . A noter, toutefois, que le récit raconte moins un règne qu'une accession au trône abandonnés peu après leur couronnement ; les seuls éléments narratifs présents dans Le Seigneur des Anneaux et Gilles de Ham, qui revêtent par conséquent une grande importance, concernent leur attitude en tant que rois. Le principe gouvernant la cour est explicité par l'ascension parallèle des premiers compagnons de Gilles, qui deviennent capitaines puis chevaliers d'un ordre nouveau 5 . Cette promotion pourrait sembler arbitraire, mais apparaît comme logique à l'intérieur du récit, et méritée en comparaison de l'usurpation du même titre par les chevaliers du roi Augustus Bonifacius : si besoin était, le narrateur présente la cour comme un lieu où « le mérite était souvent récompensé » 6 . Le happy end est faussement naïf, puisqu'une certaine ironie affecte Gilles ; et s'il est vrai que ce récit raconte moins un ennoblissement moral (comme celui des Hobbits du Seigneur des Anneaux) qu'un anoblissement au sens premier 7 , Gilles comme Aragorn s'opposent à une royauté de naissance et renouent avec l'Arthur des romans en prose, avec tous ses titres

. Au-total, oeuvre tolkienienne qui se présente comme une « chute d'Arthur », incarnation du roi et figure d'un certain Moyen Âge que critique Tolkien pour proposer un contre-modèle, fondé sur le mérite, qu'il décline autour de plusieurs figures, nobles comme Aragorn ou comiques comme Gilles, en adéquation avec ses analyses critiques sur la littérature médiévale et Sire Gauvain en particulier. On peut rappeler ici l'opposition politique que propose Auerbach entre épopée et romans médiévaux, les seconds étant selon lui « dépourvus de tout fondement économique et politique » : autant dans la chanson de geste, « les personnages qui prennent part à l'action assument une fonction dans le monde réel

. Ibid, (« from that day the power of the Middle Kingdom came to an end in that neighbourhood. For many a mile round about men took Giles for their lord, pp.253-73

. Ibid, (« in which merit was often rewarded, pp.255-76