" "It's about being connected" : il est sept heures, New York s'éveille : Let the Great World Spin de Colum McCann ou la coïncidence entre un homme et une ville " - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Miranda : Revue pluridisciplinaire sur le monde anglophone. Multidisciplinary peer-reviewed journal on the English-speaking world Année : 2014

" "It's about being connected" : il est sept heures, New York s'éveille : Let the Great World Spin de Colum McCann ou la coïncidence entre un homme et une ville "

Résumé

In Let the Great World Spin coincidence is structural: the choral novel rests on a complex network of plots, echoes and reflections hinging on the performance of a tightrope walker who, on 7 August 1974, crosses from the top of one of the brand new Twin Towers to the other. Reading Let the Great World Spin, one is bound to superimpose the birth of the towers in 1974, which the tightrope walker celebrates, and their destruction in 2001, especially since McCann creates the haunting figure of a falling man at the very heart of his text, as a mirrored and reversed image of the skywalking acrobat. Little by little a map of New York appears, on which the shadow of the upper and cloudy plot adds to the various wanderings of the down-to-earth characters burdened with their painful existence. The characters move along two vertical and parallel lines which recall the towers themselves, and their destinies intersect in different points, thus reflecting this magical hour during which a man's cloudwalk managed to draw a hyphen in the city's skyline.
Dans Let the Great World Spin (2009), la coïncidence est élevée au rang de système : roman choral, l'ouvrage de Colum McCann construit savamment un réseau d'intrigues, de reflets et d'échos au centre duquel se trouve la performance d'un funambule qui, le 7 août 1974 au matin, marche sur un câble tendu entre les deux tours jumelles du World Trade Center à peine érigé. Toute lecture de Let the Great World Spin ne peut que faire coïncider la naissance des tours ainsi célébrée par le funambule et leur destruction en 2001, d'autant que McCann crée, au cœur de son texte, la figure d'un homme qui tombe, reflet inversé de celle de l'acrobate. Une carte de New York se dessine au fur et à mesure du roman, sur laquelle l'ombre de l'intrigue aérienne se projette, se mêlant aux déplacements tout terrestres des personnages accablés par de bien lourdes vies : les silhouettes se meuvent le long de deux axes aussi verticaux et parallèles que les tours jumelles elles-mêmes et se croisent au hasard de points de contact et d'intersection, autant d'occasions pour ces destinées solitaires de réfléchir le moment magique pendant lequel un homme a tracé un trait d'union dans le skyline de New York.

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halshs-01057595 , version 1 (01-01-2017)

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Citer

Sophie Vallas. " "It's about being connected" : il est sept heures, New York s'éveille : Let the Great World Spin de Colum McCann ou la coïncidence entre un homme et une ville ". Miranda : Revue pluridisciplinaire sur le monde anglophone. Multidisciplinary peer-reviewed journal on the English-speaking world , 2014, 9/2014, non paginé. ⟨10.4000/miranda.6086⟩. ⟨halshs-01057595⟩
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