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, La ville comptait environ cent mille habitants en 1700

, Les assiettes européennes découvertes à Damas et à Alep, même si elles sont moins abondantes et moins variées

, Le canon culturel dominant à cette époque était le français

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L. Laine-de-mouton and . Fils-de-chèvre-d'ankara, des substances minérales ou végétales nécessaires aux travaux de teinture et de tannerie telles que l'alun, les vallonnées

, Le reste était constitué, pour l'essentiel, de denrées coloniales acheminées via Marseille vers les ports ottomans : du sucre du Brésil et des Antilles, du café antillais, des produits tinctoriaux comme l'indigo et la cochenille 122 . Comme il est indiqué dans cet extrait d'une lettre envoyée par la chambre de commerce de Marseille au ministre Choiseul en 1762 : « tous les commerces sont liés ensemble et se donnent pour ainsi dire la main. Celui de l'Amérique ne peut se soutenir [?] qu'autant qu'on continuera d'y trouver avec facilité, le débouché des articles qu'on en retire en les envoyant au Levant, autrement [?] la roue du commerce serait arrêtée 123 ». En dépit des crises financières, des guerres et des épidémies de peste, le commerce entre Marseille et Smyrne a augmenté en chiffes absolus et relatifs du début du siècle jusqu'à la Révolution française 124 . Cette croissance constante a ainsi assuré aux Français une suprématie sur leurs concurrents anglais et hollandais. Les navires allaient généralement en droiture, parfois ils s'arrêtaient à Livourne, un port d'escale et de transit très fréquenté 125 , tandis que la « caravane » constituée de plus petits bateaux 126 faisait du cabotage le long des côtes et assurait les échanges entre les ports de l'Empire en transportant les biens des marchands ottomans. Ce commerce côtier assurait par ailleurs aux Français des débouchés pour leurs marchandises dans des ports où ils n, la cire d'abeille pour les bougies ; des huiles importées pour les savonneries de Marseille, des cendres de salicorne, la soude, la potasse. Pour leur part, les exportations françaises consistaient, pour 70 %, en textiles -vêtements de toute qualité en coton, en soie, en lin, en mousseline, brocarts brodés d'or et d'argent

. L'examen-des-statistiques, traitant des entrées et des sorties des eaux marseillaises entre 1724 et 1780, fournit des indications sur le commerce de la faïence et d'autres poteries plus communes

E. Frangakis-syrett, The Commerce of Smyrna in the Eighteenth Century (1700-1820) (1992), p.34

F. Hitzel, , p.258

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E. Frangakis-syrett, , p.134

, Livourne était un port franc, ce statut permettait à toutes les nationalités de participer à son commerce

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E. Frangakis-syrett, Ak?n ERSOy BCH, vol.92, p.91, 2011.

, Espagne et à l'Italie qui recevaient un approvisionnement conséquent. Cependant, ce sont les îles françaises d'Amérique et le Levant qui étaient les marchés les mieux fournis avec respectivement 46 % et 18 % du total des faïences exportées. Ces documents font aussi état de sorties de « terrailles » communes dont 5,72 % étaient envoyées au Levant 130 . Comme le souligne H. Amouric « La structure de ce commerce est donc marquée par la part prépondérante d'un marché colonial captif et l'existence d'un secteur de diffusion bien contrôlé par le négoce marseillais, le Levant, et d'imposantes fournitures à des zones traditionnellement et anciennement productrices et/ou exportatrices, les États italiens 131 ». Comme on le voit à travers ces chiffres, Marseille était un port de réception, mais c'était aussi, dans une moindre mesure, un port redistributeur et exportateur. Les produits provençaux étaient expédiés depuis ce port phocéen qui exportait également de la vaisselle étrangère entrée à Marseille, notamment des productions italiennes et hollandaises. C'est peut-être par l'entremise de Marseille que des faïences de Hollande ont été transportées jusqu'à Smyrne ; cependant les Hollandais représentaient la troisième nation européenne qui commerçait dans cette ville. Les navires hollandais faisaient escale à Marseille et lors de leur voyage jusqu'à Smyrne ; ils s'arrêtaient souvent à Livourne, Ancône ou Trieste, pour charger d'autres marchandises 132 . Pour leur part, les porcelaines de Meissen faisaient peut-être partie des cargaisons transportées par la flotte commerciale autrichienne depuis le port de Trieste 133 . Par ailleurs, il est possible que le commerce des « spirali verdi » vers le Levant ait été favorisé par la liberté de commerce dans l'Empire, accordée par le Sultan, en 1747, aux sujets du Grand duc de Toscane. Enfin un bilan des marchandises entrées dans le port de Livourne en 1794 confirme la pénétration des faïences anglaises en Méditerranée : il y est entré « 70 paniers de fayance, « faïences » de Gênes 128 . Les « terrailles » communes étaient aussi l'objet d'un commerce d'import-export 129 . Elles arrivaient pour l'essentiel d'Italie mais également, et c'est plus surprenant, du Levant, et représentaient seulement 2,42 % des entrées de « terrailles ». Les exportations de vaisselle depuis Marseille étaient surtout destinées au Piémont, à Gênes

H. Amouric, , vol.1, p.84

E. Frangakis-syrett, , vol.97, p.164

, Une Compagnie autrichienne du Levant a été créée en 1729, mais la guerre de 1736-1739 lui a porté un coup fatal et, en 1754, l'impératrice Marie-Thérèse l'a refondée, Sur ce point voir M. MANTRAN, « L'État, p.282, 1989.

R. Amouric, BCH, vol.135, p.178, 1999.

, Leur présence est également relevée dans les statistiques commerciales du port de Marseille qui, en 1750-1751, indiquent que 2 362 cafetières du Levant sont arrivées de Smyrne et de Constantinople 135 . L'approvisionnement en vaisselle européenne de plusieurs sites de l'Empire ottoman est variable. Il faut cependant tenir compte des difficultés d'identification qui ne permettent pas toujours de reconnaître les productions provençales, qu'il s'agisse de céramiques culinaires, de pots de chambre ou de faïence. Leur mise en évidence à Smyrne devrait familiariser les archéologues avec ce type de produit et contribuer à une augmentation des attestations, en plus des faïences de Moustiers et de Varages, la plupart des produits étaient des vaisselles de table, utilitaires et d'hygiène, venant de la vallée de l'Huveaune, des poteries culinaires fabriquées à Vallauris et à Biot et des grosses jarres et pots à raisin produits à Biot. Elles coexistaient avec des productions ligures d'Albisola à « taches noires » et des faïences toscanes

J. Au-xviii-e-s, H. Chapelot, J. Galinie, and . Pilet-lemière, de grandes industries créatrices de produits d'exportation. C'est pourquoi il y avait une différenciation marquée entre les économies d'exportation occidentale et ottomane. L'économie ottomane, ouverte sur le monde extérieur et reliée en particulier à l'Europe, avait longtemps su préserver l'autonomie de son espace et réguler ses échanges en fonction de ses besoins propres mais, à la fin du xVIII e s., l'Empire a été confronté à l'offensive économique des grandes puissances européennes 136 . Cette situation se reflète un peu dans le domaine de la production et du commerce de la vaisselle de terre, La diffusion des produits céramiques en Provence : xIV e -xIx e siècle. Flux, diffusion marginale, aléatoire, immédiate, p.231, 1987.

F. Hitzel, , p.278