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Article dans une revue Albertiana Année : 2005

La phobie du "tumulte" dans le De pictura

Résumé

Dans le De Pictura, Alberti n'est pas seulement le premier théoricien du dispositif perspectif moderne, c'est également le promoteur d'un usage restrictif - voire appauvrissant - de ce même dispositif. Il accorde en effet un privilège aussi net qu'explicite à la vue frontale, c'est-à-dire aux surfaces planes qui se présentent bien de face au regard du spectateur. On peut donc se demander pourquoi Alberti tend à exclure les surfaces qui ne s'offrent qu'obliquement au regard du spectateur. Pour montrer que le tumulte de l'histoire dissoluta s'explique, au moins en partie, par la conception de l'image qui sous-tend le De Pictura, il est nécessaire de rappeler brièvement quelques-unes des définitions et des procédures qu'Alberti pose ou décrit. Il semble bien que la réponse soit à chercher dans l'intellegibilité mathématique qui caractérise l'image telle que la conçoit l'humaniste : la vue oblique serait à bannir parce qu'elle ressortirait à ce 'tumulte' indissociablement intellectuel et social qu'il veut à tout prix éviter dans tous les domaines. Alberti est d'une parfaite cohérence: il opère les mêmes choix dans la vie sociale et en peinture
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Dates et versions

halshs-00991302, version 1 (15-05-2014)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00991302 , version 1

Citer

Maurice Brock. La phobie du "tumulte" dans le De pictura. Albertiana, 2005, VIII, pp.119-180. ⟨halshs-00991302⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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