. Sainte-marguerite, Il a été condamné à mort pour avoir réquisitionné des pompes et du pétrole dans le but d'incendier des monuments publics. Bernard Landeck, enfin, seul Internationaliste de l'échantillon, était né en Prusse rhénane

L. Paris, . Marseille, and . La, Commune et fut membre de plusieurs clubs Sa brutalité et son inconséquence le rendaient antipathique, même à ses camarades. 58 Les membres de la Section germanophone de l'Internationale à Paris, crée peu avant la guerre en 1870, avaient tous quitté Paris en début de la guerre à l'exception de Léon Frankel, p.59

. Si, enchaînement de la guerre et de la Commune que les Allemands s'engagèrent dans celle-ci, une autre raison doit cependant être mise en avant pour expliquer cet engagement Ce sont certainement les réseaux sociaux qui ont agi Avec Roger Gould on peut souligner le rôle essentiel qu'ont joué les liens de voisinage, l'exemple des amis, et l'intimidation pour décider les individus à s'engager dans l'insurrection. 60 Le jeune Jean Gehl, par exemple, sujet prussien, âgé de 22 ans et marié à une Française, s'était fait enrôler dans les rangs du 132 e bataillon par « les inspirations d'un beaupère exalté ». Jean, en revanche, a peut-être influencé son petit frère, qui a servi dans le même bataillon, p.61

C. Quant and . Theis, est son ancien sergent, Merlieux, nommé secrétaire général au ministère des Finances par la Commune, qui lui a offert un emploi au début du mois d'avril 57 Robert Tombs, « Les Communeux dans la ville : des analyses récentes à l'étranger, pp.93-105, 1997.

D. Maitron and . Biographique-du-mouvement-ouvrier-français, 59 Seule la femme de Moses Hess, Sybille, revenue de l'exil en printemps 1871, était à Paris pendant la Commune, sans pour autant jouer un rôle pendant l'insurrection. Cf, Die deutsche Sektion in Paris, pp.103-150, 1972.

R. V. Gould, Insurgent Identities : Class, Community and Protest in Paris from 1848 to the Commune, 1995.

D. Theis and «. Homme-de-confiance-de-merlieux, devenait ainsi inspecteur des services intérieurs et surveillant général

. Prussien, origine allemande furent condamnés à la déportation simple (neuf d'entre eux), parfois avec « interdiction de droits civiques », ou à la déportation en enceinte fortifiée (quatre) Deux Allemands furent condamnés à mort (Landeck et Pohl) Theis, qu'on soupçonnait de haïr la France, fut condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il se défendit en soulignant qu'il s'était battu pour la France dans la Légion étrangère, mais en vain ; le commissaire de police de son quartier fait connaître que Theis, en sa qualité d'Allemand, 64 En tant que simples gardes est « un ennemi réel de la France » à laquelle il voue une grande haine. 65 Deux Allemands furent condamnés à dix ans de bannissement, deux autres furent expulsés du territoire

. Un-autre-rapporteur-en-conclut, Les antécédents du prévenu ne sont pas mauvais, sa participation à l'insurrection n'est peut être pas très active ; mais Ehl est Prussien... » 67 Ainsi, le seul constat de sa nationalité suffisait pour le rendre irrémédiablement suspect, Il en allait 62 Christian THEIS, SHD, Conseil

P. De-même and . Gerstenegger, Quand on lui demande pourquoi il n'a pas quitté Paris au lieu d'accepter un grade de sous-lieutenant dans « les bandes insurgées contre le gouvernement », il répond : « Je ne me suis jamais considéré comme étranger, p.68

. Justice, une mesure de grâce, le bannissement étant une peine presque insignifiante à l'égard d'un individu que ses liens d'origine ne rattachent pas à la France ». 70 Pour la plupart des communards allemands, il fallut attendre 1879/1880 et les lois d'amnistie pour bénéficier d'une remise de peine ; encore était-elle souvent accompagnée d'un arrêté d'expulsion. Ainsi, Jean Paul Brücken, ex-lieutenant-colonel à la Légion étrangère et condamné, se voit expulsé du territoire français après avoir fait deux ans de prison. Il est par la suite condamné trois fois pour contravention à un arrêté expulsion, car il revient régulièrement en France. 71 D'autres Allemands se voyaient observés par la police après avoir purgé leur peine, Les demandes des communards allemands étaient souvent rejetées, car la « qualité de sujet étranger 69 constitu ans en 1871 et condamné à la déportation simple. Libéré en 1876 et installé à Paris, il écrit une lettre au président Mac-Mahon en 1878, p.22

. Qu, on lui retire la surveillance dont il fait l'objet afin de « rendre le bonheur et la tranquillité à toute une petite famille, p.72

G. Pierre and . Shd, 69 Dans une première version, le rapporteur avait noté « allemand » à la place de « étranger ». 70 Dossier Alexandre DOERING, AN, Lettre du Ministère de Justice au Ministre des Affaires étrangères, le 21 aout 1878. 71 Dossier Jean-Paul BRUCKEN, AN, p.750

M. König and «. Brüche, als gestaltendes Element : die Deutschen in Paris im 19 Jahrhundert », in: Deutsche Deutsche Handwerker, Arbeiter und Dienstmädchen in Paris. Eine vergessene Migration im 19. Jahrhundert, s.l.d.d, Mareike König, pp.9-26, 2003.

«. Amalvi and . La-défaite, mode d'emploi " : Recherches sur l'utilisation rétrospective du passé dans les rapports franco-allemands en France entre 1870 et, La guerre de 1870/71 et ses conséquences, pp.451-458, 1914.

«. Qu, attend-on en France pour chasser la vermine allemande ou pour frapper d'une taxe tous ces parasitaires étrangers ? » 75 , pouvait-on lire dans l'Intransigeant en 1893, Les théâtres et les cafés-concerts de la capitale devenaient des endroits où l'on chantait et jouait des pièces rigoureusement antiallemandes, p.76

P. Cornejo, Z. Geschichte, and . Mythos, La guerre de 1870/71 en chansons, Eine komparatistische Untersuchung zu den identitätsstiftenden Inhalten in deutschen und französischen Liedern zum Krieg, p.95, 2004.