La notion de perplexité à la Renaissance - HAL Accéder directement au contenu
Ouvrages Année : 2006

La notion de perplexité à la Renaissance

Résumé

Le Tiers Livre que Rabelais publie en 1546 est sans doute le premier livre qui met au coeur de son écriture et de sa pensée la notion de "perplexité". Une question cocasse ("serai-je cocu ?") fournit la matière de la première réelle mise en scène littéraire de la notion. Elle recueille les fruits d'un double héritage savant, juridique et théologique. Pour les juristes, le terme de "perplexitas" désigne la situation particulièrement délicate où deux lois s'opposent l'une à l'autre, sans espoir de conciliation[...]. Pour les théologiens, le terme désigne prioritairement le conflit de la loi de l'Eglise et de la loi de la conscience. A priori impensable dans un monde où Dieu dit la même chose à son Eglise et à la conscience de chacun, la situation ne survient que par la faute du fidéle [...]Ce double éclairage permet d'envisager le parcours de Panurge d'une manière nouvelle. De la perplexité initiale du héros à sa résolution -problématique- dans le Cinquième Livre se dessine l'esquisse de ce qui pourrait être un cheminement "thélémique". L'aventure de Panurge devient la métaphore de cet autre chemin explicité par différents textes contemporains qui méne de la perplexité à la Jérusalem céleste, autre abbaye de Thélème.
Loading...
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00973215, version 1 (04-04-2014)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00973215 , version 1

Citer

Stéphan Geonget. La notion de perplexité à la Renaissance. Genève, Droz, pp.484, 2006, Travaux d'Humanisme et Renaissance, 412, 978-2-600-1017-7. ⟨halshs-00973215⟩
125 Consultations
0 Téléchargements
Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
comment ces indicateurs sont-ils produits

Partager

Gmail Facebook Twitter LinkedIn Plus