artistique et intellectuelle, sachant alors définir ses utopies propres. C'est aussi ce capital culturel qui a participé aux gloires passées et présentes de Hamra. Il est aujourd'hui, aussi paradoxalement que logiquement, en crise, même s'il tend à être défendu par une certaine jeunesse encore politisée. Il est alors parfois difficile de distinguer ce qui relève, dans cette politique de la nostalgie { l'oeuvre dans quelques pubs et cafés de Hamra, d'une définitive « fin de partie », au romantisme certes affirmé, mais sans illusion, ou d'une tentative encore incertaine de désensorceler la rue de ses seuls fétiches marchands ,
When All this Revolution Melts into Air: The Disenchantment of Levantine Marxist Intellectuals, 2010. ,
« En flânant sur le macadam -la ville insurgée de Blanqui et de Benjamin », La discordance des temps. Essais sur les crises, les classes, l'histoire, Editions de la passion, pp.221-231, 1995. ,
« l'art de la rente : mondialisation et marchandisation de la culture, pp.23-56, 2008. ,
Memory and Space in a Postwar Arab City (chapt. 5, Cafés Funerals and the Future of Coffee Spaces), Austin, University of Texas Press TRABULSI Fawwaz Surat al-fata bi-l-ahmar. Ayam fi-l-silm wa-l-harb [Portrait du jeune homme en rouge, 1997. ,