J. Sur-ce-point-voir, . Seguin, . Et, J. Pour-une-courte-et-belle-synthèse, and . Goulemot, Quand toute l'Europe parlait français", L'Histoire, novembre 2000, p. 46 et s. 52 On a montré que le français, langue du droit, progressait à mesure que l'idée du droit français, droit commun du royaume, s'imposait (X. MartinLangue française et droit coutumier en France à l'époque moderne et s.De l'ordonnance de Villers-Cotterêts à la Deffense et illustration de la langue française : affirmation politique et revendication littéraire, La langue française aux XVIIe et XVIIIe siècles Langage et droit à travers l'histoire, Réalités et fictions (G. van Dievoet et Ph. Godding dir.), Leeven-Paris Langues et nations au temps de la Renaissance (M. T. Jones-Davies dir.), pp.225-135, 1989.

G. 53-cité-par and . Clerico, Le français au XVIe siècle Nouvelle histoire de la langue française (J. Chaurand dir, p.162, 1999.

C. Picoche, Marchello -Nizia, Histoire de la langue française, pp.29-30, 1994.

. Au-xvie-siècle, peu le bon français, mais c'est surtout à partir de Malherbe que le langage de Paris devient le signe de bonne éducation. Le cas de Louis XIV harangué en picard par un échevin de la région était assez exceptionnel pour mériter d'être signalé par les contemporains, p.545, 1930.

A. Croix-rapporte-qu-'entre, dans un e paroisse, les registres montrent l'apparition d'actes rédigés en français, à côté des actes rédigés en latin, avec des signatures comme noble homme Jean du Quelennec ou noble homme Charles Glezan (A. Croix, La Bretagne aux XVIe et XVIIe siècles, p.29, 1599.

. Provençale-en-matière-culturelle, Philippe de Meyronnet rédige une no te pour son fils qu'il envoie faire ses études supérieures à Paris en ces termes : « On doit éviter les phrases provençales que des novices tournent seulement en français, et il faut prendre garde aux expressions ordinaires des gens de Cour et de Paris, et surtout s'appliquer à perdre l'accent du pays et ne parler jamais le patois, et pour y parvenir avec plus de facilité fréquenter le moins qu'on peut les gens du pays sans pourtant faire connaître qu'on les évite. » L'exemple est intéressant : il montr e la séduction qu, 1684.

«. Dans-la-monarchie-même-chaque-maison, chaque commune, chaque province, était en quelque sorte un empire séparé de moeurs, d'usages, de lois, de coutumes et de langage Le despote avait besoin d'isoler les peuples, de séparer les pays, de diviser les intérêts, d'empêcher les communications, d'arrêter la simultanéité des pensées et l'identité des mouvements

. Ce-constat-est-valable-ailleurs, les juristes du XVIIIe siècle continuent à cultiver leur bilinguisme et à s'intéresser de près au droit aux anciens droits locaux (J. -M. CarbasseLangue de la nation et « idiomes grossiers » : le pluralisme linguistique sous le niveau Jacobin, Libertés, pluralisme et droit. Une approche historique, Colloque d'Anvers, p.158, 1993.

R. Barrère, . Du-comité-de-salut-public-sur-les-idiomes, M. Rapporté-par, and D. De-certeau, Une politique de la langue. La Révolution française et les patois, Julia et J. Revel, pp.296-00861000, 1975.