C. Le-plus-commun-des-champignons-est-le and . Berk-qui-vit-en-parasit, e sur les arbres, et surtout sur 1e NOTHOFAGUS. I1 est disponible toute I'année, à.timporte quelle phase de son développement ainsi que le CYTTARIA HOOKERI, tandis que 1e C. HARIOTTI nrest pleinement mûr quten auEomne. Çes espèces se trouvent en lisière de forêt et c'est pourquoi el1es sonL davantage consommées, d'auEres ne sont disponibles qu'au sein même de la forêt (1)

A. , C. Avellanea, H. Radicata, T. G. Lliessi, and T. , Les feuilles, ainsi que les auEres parËies aériennes des planÈes étaient plus rarement consommées

L. Ona-buvaient-la-sève-du-hêtre and N. Pumilio, Dtautres plantes étaient sans doute consommées, mais 1es chroniqueurs

. Deux-genres-d-'otaridés-fréquentent, Ies côtes de PaEagonie : le lion de mer ou "phoque à crinière" (OTARIA FLAVESCENS) et I'ours de mer ou "phoque à fourrure

A. Agaricaceas, F. Pampeanus, P. Hepatica, P. Eucaliptorum-et, and . Gayanus, ) \Ii,lnaEi M.A. r.-"E1 'par' de 1og patagones protohist6ricos

S. Ia-côte-allantique, OTARIA FLAVESCENS arrive à terre en décembre et repart fin mars, tandis que ItARCTOCEPHALUS AUSTRALIS arrive en novembre pour reparEir en février (Cabrera A, Historia Natural Ediar: Mamiferos sudamericanos, 168 p., Buenos Aires, 1940.

M. Gusinde, The Yamana. The life and chi:ught of the WaLer Nomads of Cape Horn, p.116

. La-vraie-patrie-des-phocidés-ese-le-cont, inent ancarct,ique où ils effectuent Ieur rassemblement annuel, mais il arrive plus ou moins accidentellemenE qu'i1s aÈteignent les côtes de Patagonie (1) Les baleines (eaLestioPTERA INTERMEDIA, B. PATAGON1CA) ntonE sans doute pas été chassées mais onE dûes être consommées lorsque les fndiens les trouvaient occasionnellement échouées sur la grève

. La-collecte-des-mollusques-le-nombre-d, espèces qui peuplent les rivages de PaEagonie est faible, mais 1a quanriré drindividus est remarquable (6) Les populations de la côEe atlantique ne pouvaient pas se procurer de mollusques d'eau profonde ni de crustacés : leur collecte, sous 1e niveau des basses mers, ne peut se faire qu'à Itaide du canot et d'une I'fourchetÈe à moulett ou

J. Cooper and I. Ona, 1O1-125' Iÿashi Handbook of South Amer, p.844

P. M. Arnaud, Ressources marines des Terres de MageIlan Leur utilisaEion par les Yamana et les Alakaluf Obiets et mOndes, t.XII, fasc The Yamana, I!e,_l_! f e and thought of the l^Iarer Nomads of Cape (7) Gusi @, xq rox University Microfilms, pp.7-71, 1972.

. En-corisidérant and . Schématiquemener-qug-les, Terre de Eeu correspondent à 1a zone intermédiaire entre.côEe êt int.érieur, et. les "highlands" à 1a région intérieure, les résulEats obÈ

. Ce-double-résultat-doie-Ê, malgré les nornbreux parallèles avec 1e continent, une généralisaE.ion ne peuÈ se faire.sans vérification. 0n peut constat.er que les deux analyses aboutissent à des con'clusions similaires bien que les démarches aient été -dans une certaine mesure-' invers'es. En effet, dans la présenEe étude, les-sit.es archéologiques. ont été classifiés d'après leurs activiÈés de subsisEance dominantes. Ces groupes de siEes onE ensuite écé confrontés à une réa1ité ethnologique condiEionnée par un environnemenE boEanique et zoologique. La synEhèse des données présentes eE passées a permis de construire un modèle hypothétique de mouvements saisonniers. A I'inverse

D. E. Comme and . Stuart, nous avons établi une 1'typologie" des dif férenEs sites que nous devrions Lrouver sur 1e Eerrain pour valider les hypothèses auxquelles nous sommes parvenus' Les données eÈhnologiques peuvenÈ jouer un rôle à deux niveaux dans 1a recherche archéologique: d'une part, eIles offrenc des cémoignages d'une adaptaEion .socio-économique à un milieu géographique précis ; d'auÈre pa.rt, e1Ies fournissent des modè1es qui peuvenÈ, êt.re confrontés aux résuI- EaEs archéologiques (cresÈ 1e cas de l'étude de Stuart). A I'inverse

L. Sit, es spécialisés (camps drauE-omne de chasseurs de guanacos, camps de base de chasse aux guanacos, halte de chasse du guanaco, camps de base de printemps de chasse aux pinnipèdes) ; 1es sites généraIisés (camps de ressources littorales généralisées, camps de subsisEance généralisé, camps d'iniEiation des jeunes)