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Article dans une revue Philosophie Année : 2009

L'individualité biologique et la mort

Résumé

Le discours philosophique sur la mort a longtemps déployé une logique providentialiste, selon laquelle il s'agissait de justifier le fait de la mort, d'en rendre raison, en montrant que sa négativité venait sanctionner une négativité déjà à l'œuvre dans la vie. Comme le dit Aristote en sa Métaphysique, le vivant meurt parce qu'il vit - mais alors, la mort effectue ce qu'il y a de négatif dans la vie. Par là, la mort n'est pas si négative que cela, puisque d'une certaine manière elle accomplit la vie. Les catégories essentielles de la compréhension du vivant sont alors mises en œuvre dans des conceptions providentialistes de la mort. Celles-ci reposent au premier chef sur les catégories de totalité et d'individualité - comme Hegel et Schopenhauer nous le montreront - ; or le règne du vivant ne se comprend qu'à partir de ces deux catégories : la totalité, puisqu'un vivant entretient entre ses parties une relation spécifique, réfléchie le plus profondément par Kant, selon laquelle le tout ne saurait se déduire de l'ajout des parties ; et l'individualité, c'est-à-dire la singularité indivisible qu'est tout être vivant.
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Philippe Huneman. L'individualité biologique et la mort. Philosophie, 2009, 102, pp.63-90. ⟨10.3917/philo.102.0063⟩. ⟨halshs-00790947⟩
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Dernière date de mise à jour le 21/04/2024
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