Résumé : Parmi les arguments doctrinaux en faveur de l'élection présidentielle au suffrage universel, il en est un qui a toutes les apparences de l'argument de technique constitutionnelle: l'élection du Président serait nécessaire compte tenu de la puissance dont il est investi. Contrairement aux apparences, donc, ce n'est pas son élection qui lui confèrerait sa puissance. L'article se propose de soumettre cet argument à l'examen et d'en voir les apports et les limites.