Les pratiques funéraires en Languedoc et en Provence du Ve au milieu du IIe s. av. J.-C. - HAL Accéder directement au contenu
Communication dans un congrès Année : 2010

Les pratiques funéraires en Languedoc et en Provence du Ve au milieu du IIe s. av. J.-C.

Résumé

This study gives importance to the differences, in the field of funerary, between the autochthon world, specially represented by two necropolis, Enserune and Ambrussum, and the Greek colonies, particularly known by cemeteries of Sainte-Barbe in Marseille/Massalia and of the Peyrou II in Agde/Agathe : treatment of perinatals, present in the native settlements and absent in their necropolis, but normally attested in the necropolis of Marseille/Sainte-Barbe ; almost exclusive incineration for the dead of the native world, except the south Alps and instance of perinatals inhumed in the settlements ; defuncts incinerated and inhumed mixed in Marseille and Agde, but children out of ten years always inhumed in Marseille ; in the two cultural spheres, different stakes and depots of incinerated bones either in an ossuary , or directly in the loculus ; shared tombs, adult and child, well attested in the native world, exceptional in Marseille ; the form of the tomb varies according to the treatment of the corpse, the use or not of an ossuary vase, the depot of accompaniment articles. Most of the funeral practices of this native world already existed in the First Iron Age and The Late Bronze IIIb ; the changes of the Second Iron Age especially lie in the relative frequencies of these different uses and a standardization inclining to exclude the dichotomy between Western Languedoc on one hand and Eastern Languedoc and Provence on the other hand.
Cette étude met en valeur les différences dans le domaine du funéraire entre le monde autochtone, principalement représenté par deux nécropoles, Ensérune et Ambrussum, et les colonies grecques, connues surtout grâce aux cimetières de Sainte-Barbe à Marseille/Massalia et du Peyrou II à Agde/Agathe : traitement des périnatals, présents dans les habitats indigènes et absents dans leurs nécropoles, mais normalement attestés dans la nécropole de Marseille/Sainte-Barbe ; incinération presque exclusive pour les morts du monde indigène, à l'exception des Alpes du Sud et du cas des périnatals inhumés dans les habitats ; défunts incinérés et inhumés mélangés à Marseille et à Agde, mais enfants de moins de dix ans toujours inhumés à Marseille ; dans les deux sphères culturelles, bûchers différents et dépôts d'os incinérés soit dans un ossuaire, soit directement dans le loculus ; tombes partagées, adulte et enfant, bien attestées dans le monde indigène, exceptionnelles à Marseille ; la forme de la tombe varie selon le traitement du corps, l'usage ou non d'un vase ossuaire, le dépôt d'objets d'accompagnement. La plupart des pratiques funéraires de ce monde indigène existaient déjà au Premier Âge du fer et au Bronze final IIIb ; les changements du Second Âge du fer résident surtout dans les fréquences relatives de ces différents usages et une uniformisation tendant à éliminer la dichotomie entre Languedoc occidental d'une part et Languedoc oriental et Provence d'autre part.
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Dates et versions

halshs-00738043, version 1 (03-10-2012)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00738043 , version 1

Citer

Bernard Dedet, Martine Schwaller. Les pratiques funéraires en Languedoc et en Provence du Ve au milieu du IIe s. av. J.-C.. Gestes funéraires en Gaule au Second Âge du Fer. L'Âge du Fer en Basse-Normandie., May 2009, Caen, France. p. 269-290. ⟨halshs-00738043⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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