L'épitaphe de Costaulus : un monument épigraphique du milieu du XIIe siècle.
Résumé
In 1934 was discovered in the " catacombs " of Saint-Emilion an epitaph which covered a burial beneath a funereal recess, close two carved columns. In the fifties, canon Tonnellier, from Academy of Saintonge, went there to study and stamp the stone. In a opuscule printed in 1952 and another published in 1976 by the Society of History and Archaeology of Saint-Emilion, he have reading, translation, interpretation and date that were never discussed since. However, historical and archaeological issues of this epitaph, attributed by Tonnellier in the early eleventh century, which mentions the will of the daughter of a man maned Aulius to rest ad sanctos near the relics of saints Emilien, Avict and Valery are too important to ignore, half a century later, these proposals. Our study of the stone and stamping (found and kept by Society for History and Archaeology) casts doubt on Tonnellier's conclusions, this monumental inscription remains no less exceptional, but for different reasons.
En 1934 fut découverte dans la "catacombe" de Saint-Emilion une pierre inscrite qui recouvrait une sépulture située sous un "enfeu" tout près de deux colonnes sculptées. Dans les années 50, le chanoine Tonnellier, de l'Académie de Saintonge, se rendit sur place pour effectuer un estampage et étudier la pierre. Dans une notice imprimée en 1952 puis une plaquette éditée en 1976 par la Société d'histoire et d'archéologie de Saint-Emilion, il donnait des lectures, traduction, interprétation et date qui n'ont jamais été discutées depuis. Or, les enjeux historiques et archéologiques de cet épitaphe, attribuée par lui au début du XIe siècle et qui mentionnerait la volonté de la fille d'un dénommé Aulius de reposer ad sanctos, près des reliques des saints Emilien, Avict et Valery, sont trop importants pour ne pas vérifier, un demi-siècle après, ces propositions. Il s'avère qu'une nouvelle étude de la pierre et de l'estampage (retrouvé et conservé par Société d'histoire et d'archéologie) permet de douter d'une partie d'entre elles ; cette inscription monumentale n'en reste pas moins exceptionnelle, mais pour d'autres raisons ...
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