. D. Le-parti-d-'a and . Pietro, ELDR (le Parti européen des Libéraux, Démocrates et Réformateurs), ce qui tendrait plutôt à rendre l'Italie plus semblable au système politique européen qu'auparavant. La LN, qui circule entre groupes politiques du Parlement européen depuis 1989 sans trouver d'ancrage bien solide, semble s'être allié cette fois aux Britanniques de l'UKIP dans un groupe eurosceptique ? ce qui constitue là encore un élément d'homothétie. En revanche, la représentation italienne élue en, au Parlement européen ne comprend plus aucun néo-communiste siégeant avec la Gauche unitaire européenne, ni, ce qui nous semble plus remarquable encore vu de la France de Daniel Cohn- Bendit, aucun élu écologiste ! L'écologie politique en Italie n'est pas l'avenir, elle est le passé qui agonise, p.64, 2009.

. En, Comme l'ont commenté à l'envie les politistes italiens à la suite des élections politiques de 2008, « il n'existe plus de gauche en Italie » 65 Ils indiquent par ce fait que les étiquettes de gauche (communistes, socialistes, écologistes) ne valent presque plus rien sur le marché électoral en 2008-09 : entre 5 et 7% des voix, le PD et l'IdV sont au mieux au centre-gauche. Certes, il existe d'autres pays européens, qui connaissent une telle situation où l'étiquette socialiste est presque anéantie (Pologne), d'autres semblent en prendre le chemin (Hongrie), mais les grands pays du continent (Allemagne, France, Espagne) restent sur une telle structuration. Si l'on veut à tout prix trouver une cohérence entre système politique européen et système politique italien, il faut plutôt raisonner à l'inverse : les partis italiens qui, de fait ont un positionnement ou une organisation atypiques Cela commence en 1990 lorsque le PDS, à peine né du PCI, demande à entrer dans l'Internationale socialiste, y entre grâce à la bienveillance de B. Craxi, et finit par être admis au sein du PSE quelque temps plus tard. Ce certificat de socialisme démocratique permet au PDS d'éviter de reprendre réellement langue avec les cousins socialistes italiens. En 1998, S. Berlusconi obtient, par un mécanisme qui reste pour le moins obscur, l'entrée de FI dans le PPE, alors même que tout montre que FI n'a aucunement un fonctionnement digne d'un parti minimalement démocratique, homothétie entre forces politiques au sein du Parlement européen et au sein de la délégation italienne dans ce même Parlement le PD oblige le groupe du PSE au Parlement européen à une contorsion sémantique des plus risibles. Inversement, l'histoire des errances de la LN au sein des groupes du Parlement 63, 2008.

S. Le-gouvernement-de, Berlusconi a d'ailleurs décidé de relancer la production d'énergie nucléaire, en contradiction totale avec un référendum de 1987 ayant décidé l'abandon de cette énergie. Le PD, l'IdV et même le PDL sont certes censés avoir des ambitions écologiques, mais la disparition de l'écologie politique renforce plutôt la spécificité italienne en la matière par

. Au, FI reprend souvent les réseaux des anciens partis du « pentapartito » d'avant 1993 et dispose de plus d'autonomie, mais toute décision à impact national demeure en 2009 comme en 1994 du ressort exclusif de S. Berlusconi : la récente fusion dans le PDL a été aussi interprétée comme un moyen pour ce dernier de réaffirmer son autorité en court-circuitant tout processus délibératif interne

». Berlusconi, . Le-statut-de-la, . Chaque-territoire-par-le-centre, . Le-nord-vs, and . Le-sud, Union européenne La réorganisation des forces politiques ne fait pas intervenir le thème européen dans la mise en place des alliances : l'européanisation au sens d'une montée en puissance d'un enjeu européen qui structurerait le jeu entre partis pro-ou anti-européens, ou qui cliverait les grands partis entre pro-et anti-européens, ne fait donc pas sens dans ce système politique bipartisan en émergence: les partis constituants des deux grandes forces politiques (PD et PDL) ont agi ou agissent lorsqu'ils ont été, ou sont, au pouvoir en accord, tout au moins légal 69 , avec les politiques publiques de l'Union européenne. Même s'il existe des différences d'approche sur les politiques à mener au niveau européen, PD et PDL se sont ainsi montrés d'une parfaite loyauté au Traité de Lisbonne. Il ne faut dès lors surtout pas confondre « l'image de Berlusconi » dans les médias et les faits concernant les choix de son parti (FI) et de ses alliés ou anciens alliés (AN, UDC et LN) lorsqu'ils sont au pouvoir. Le Parlement italien élu en 2008 a ainsi ratifié de manière unanime le Traité de Lisbonne, parce que la LN, si vociférante pourtant sur les affaires européennes depuis, Rome valait bien une messe en volapük bruxellois ». Les seules forces critiques de l'Union européenne 70 (néocommunistes, néofascistes) ont disparu de la représentation parlementaire, nationale et européenne, la Ligue du Nord se cantonne à une critique purement verbale de l'Union européenne. Bref, la restructuration de la compétition politique ne fait ressortir d'aucune façon un rôle structurant de l'Europe entendue comme l'Union européenne, 1999.

. Cf, . Itanes, and . Di-berlusconi, Vincitori e vinti nelle elezioni del Cet ouvrage rend compte de l'enquête post-électorale, « Italian National Election Study », menée par l'Institut Catteneo. On notera par contre que de nombreuses questions mesurent le sens qu, il Mulino, 2008.

. Même, Italie reste en retard, moins qu'avant 1989 cependant, la législation d'origine communautaire est de fait régulièrement transposée dans le droit positif italien, ce qui ne veut rien dire ensuite sur le respect effectif des normes européennes