O. Du-puigaudeau and L. Grande, BERNUS, Touaregs nigériens Unité culturelle et diversité régionale d'un peuple pasteur Pour les noms donnés aux famines dans l'Aïr et en pays haoussa au XX e siècle, voir G. SPITTLER, Les Touaregs face aux sécheresses et aux famines, 31. C'est également le cas des famines et épidémies mentionnées par les chroniques de Tombouctou du XVI e au XVIII e siècle. S.M. CISSOKO, « Famines et épidémies à Tombouctou et dans la Boucle du Niger du 16 e au 18 e siècle, pp.126-154, 1937.

B. Selon and . Rosenberger, « on appelle buqûl les feuilles de mauve, mais aussi plus généralement toutes les " herbes " qu'on peut cueillir ». B. ROSENBERGER, Société, pouvoir et alimentation. Nourriture et précarité au Maroc pré-colonial, 2001.

B. , L. L. Trabut, F. Trabut, and . Du-nord-de-l-'afrique, Algérie : plantes médicinales, essences et parfums Répertoire des noms indigènes des plantes spontanées, cultivées et utilisées dans le Nord de l'Afrique, Alger, Imprimeries La typo- Litho & Jules Carbonnel réunies Je remercie ? F. Quinsat et B. Salvaing qui ont consulté pour moi des dictionnaires d'arabe classique et d'arabe dialectal maghrébin, 1889.

C. B. 'est-la-forme-populaire-de-dasis, . Rosenberger, and . Société, « A Limousin-French Dictionary as a Source on the History of Cooking: Potatoes in the Tulle Area (Corrèze, France) in the Early 19th Century, 160. 40. M. CHASTANET Food and Language. Proceedings of the Oxford Symposium on Food & Cookery 2009, Totnes, Prospect Books, p. 4. 41. M. CHASTANET, 1976, L'État du Gajaaga de 1818 à 1858 face à l'expansion commerciale française au Sénégal, pp.178-391680, 1971.

S. Traore and C. Soninké, Parenté et mariage, Paris, Laboratoire d'Anthropologie Juridique, université de Paris I, pp.116-119, 1985.

L. Ñaxamalani-sont-les-«-gens-de-métier, Les patronymes ne vont pas non plus sans poser problème aux Européens. D'autres administrateurs ont étudié l'onomastique africaine en rapport avec la mise en place d'un « état civil indigène, Voir notamment P. DELMOND, « Quelques observations sur l'état civil indigène au Soudan occidental », BIFAN, VII, pp.64-65, 1945.

O. M. Sur-les-soninkés-de-kaédimauritanie-),-voir, L. Diagana, . Parler-soninké-de-kaédiétat, . Paris, V. E. De-paris et al., Syntaxe et sens Sur d'autres régions soninkées, voir C. MONTEIL, « Fin de siècle à Médine (1898-1899), RAZY, Devenir soninké On trouve le même système de dénomination dans des régions voisines du Gajaaga, comme le Xaaso (C. MONTEIL, Les Khassonké) ou le Fuuta Tooro (H. GADEN, « Du nom chez les Toucouleurs »), pp.201-212, 1984.

A. Bathily, . L. Guerriers, and . Gajaaga, le pays de l'or. Le développement et la régression d'une formation économique et sociale sénégalaise (c. 8 e -19 e siècle, thèse de Doctorat d'État, université de Dakar Les Tinmera se rattachent au clan Tuure de Tombouctou. Ils ont changé de patronyme à leur installation au Gajaaga. M. CHASTANET, L'État du Gajaaga, pp.92-51, 1985.

J. Saint-père, L. Sarakollé, and . Guidimakha, Le jour de naissance est perçu de façon ambivalente : protecteur à travers le saint musulman qui y correspond, selon J.-H. Saint-Père, il est aussi susceptible d'être utilisé par des « gens mal intentionnés », qui peuvent faire fabriquer par un marabout des gris-gris destinés à porter malheur. C'est pourquoi on préfère le tenir secret, selon C, Monteil (C. MONTEIL, « Fin de siècle à Médine, pp.66-143

M. Park-paris, F. Maspero, and L. Découverte, A propos de « Karfa », il faut lire « remplacer » et non « replacer », le terme de l'édition anglaise étant « to replace ». Ce nom peut venir de l'arabe xalifa qui veut dire « remplacement ». Mais il existe aussi le verbe mandingue karfa, karifa, qui signifie « confier », comparable au soninké xalifa : c'est ce sens que retient P, Humblot à propos des Malinkés de Guinée, comme on le verra plus loin. Je remercie C. Wagué pour nos échanges à ce sujet. 69. C. MONTEIL, « Fin de siècle à Médine, pp.1795-1797, 1980.

». La-famille-indivise-paternelle.-c-'est-lui-qui-impose-le-nom-usuel.-l-'enfant-reçoit-un-autre-nom-choisi-par-le-doyen-de-la-famille-indivise-maternelle,-le-«-nom-de-la-mère and . Qu, un « nom secret », choisi par le prêtre totémique de la famille paternelle. Les « noms laids » semblent constituer une catégorie à part, bien qu'ils puissent être donnés comme noms protecteurs, 342). 77. Ibid, Les noms individuels chez les Dogon (Soudan Français) 342. 78. En milieu soninké, on considère les esclaves comme des « biens debout » au même titre que le bétail. 79. M. HOUIS, Les noms individuels chez les Mosi, pp.311-314, 1954.

M. Je-remercie, Tubiana qui m'a communiqué ce témoignage. 82. Communication personnelle de C

M. Je-dois-ces-informations-À and . Khobeizi, J'ignore si ces prénoms font l'objet d'une appellation particulière, KEN BUGUL, De l'autre côté du regard, 2003.

. Cela-semble-plus-difficile-À-vivre-en-algérie, Khobeizi : peut-être parce que c'est moins systématique qu'en Afrique subsaharienne, dans la mesure où cela ne concerne que les filles. 97. Voir son interview dans la revue musicale Vibrations, 2005.

D. Bonnet and . Le-sens-avoué-du-prénom-en-afrique-subsaharienne, 99. C. MONTEIL, « Fin de siècle à Médine », p. 86, note 1. 100. V. ARNAUD, « " L'enfant-esprit " : la naissance chez les Yami de Botel Tobago, Enfants et sociétés d'Asie du Sud-Est, pp.24-25, 1996.

J. Gélis, M. Laget, M. Morel, and E. Dans-la-vie, Naissances et enfances dans la France traditionnelle, pp.185-187, 1978.

. Histoire-de-la-famille, A. Paris, . Colin, and . Iii, re éd, pp.23-25, 1986.

M. Vovelle, re éd re éd Le Roy Ladurie précise que cette affection se manifeste surtout entre mères et filles d'un côté, entre pères et fils de l'autre. Il critique la théorie de P. Ariès selon laquelle les milieux populaires et paysans auraient été indifférents à la mort d'un enfant ou d'un bébé. Les travaux de D. Lett sur les XII e et XIII e siècles vont dans le même sens. Ils montrent que, contrairement à la volonté de l'Église, les parents de toute condition acceptent, Attitudes collectives devant la mort aux 17 e et 18 e siècles 70. 104. E. LE ROY LADURIE, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324, pp.18-20, 1974.

J. Gélis, Entrer dans la vie, pp.193-197

A. Goursaud, L. Société-rurale-traditionnelle-en-limousin, . Ethnographie, P. Du-haut-limousin-et-de-la-basse-marche, M. Et-complété-par et al., Le jeune enfant et son corps dans la médecine traditionnelle, Le foetus, le nourrisson et la mort, pp.27-38, 1977.

F. Lebrun, . Parents, ». Enfants, and I. A. Burguière, re éd Les deux systèmes de dénomination se recoupent lorsque parrains et marraines sont choisis dans la parenté Sur l'histoire des rapports entre prénoms et parenté spirituelle en Europe, voir A. FINE, Parrains, marraines. La parenté spirituelle en Europe La part des noms empruntés à la parenté, aux parrains et aux saints a varié selon les régions et les périodes Pour une approche précise de cette histoire Les prénoms en Limousin depuis un millénaire 108. F. LOUX, Le jeune enfant et son corps Stratégies et rituels dans l'Italie de la Renaissance Au XX e siècle, N. Zemon Davis évoque cette préférence pour les noms des ancêtres défunts dans sa propre famille, en milieu juif ashkénaze : « On ne donne pas le prénom tant que la personne qui le porte est en vie, mais une fois qu'elle est morte : le prénom est re éd, Histoire 115. F. LOUX, Le jeune enfant et son corps Ne te vante pas d'avoir eu un fils s'il n'a pas eu rougeole ou variole » (L'homme et son corps dans la société traditionnelle, Catalogue d'exposition du Musée national des arts et traditions populaires, pp.190-191, 1966.

F. Dans-l-'exemple-cité-par, G. Voir, . Delaisi, «. De-parseval, ». Requiem-pour-des-mort-nés-sans-sépulture et al., Il faut donc relativiser l'« efficacité » des anciens rituels. 123 Le foetus, le nourrisson et la mort Par ailleurs, en 2003, des parents, médecins et psychologues ont créé une association à l'attention des familles confrontées à une interruption médicale de grossesse ou à un deuil périnatal, Il faut noter que la loi française reconnaît depuis quelques années ces décès survenus avant ou peu après la naissance, pp.169-178, 2005.