Conclusions. Questions politiques et anthropologiques.
Résumé
Les remarques de ces lignes tentent de glisser dans cet impressionnant édifice de savoirs sont ouvertes par une question : en quoi les traductions en langue d'oc et d'oïl sont-elles la clef d'une véritable entrée en culture ? Cette interrogation trouve son site au croisement de l'anthropologie et de la politique. La traduction en langues vernaculaires, n'illustre-t-elle pas l'idée selon laquelle le fait culturel est fondé sur la connaissance et la confrontation avec la langue et le savoir de la civilisation " autre " ? La traduction en français donne une allure très particulière à cette différence et à cette confrontation fondatrice de l'écriture et de la pensée du Moyen Âge occidental. A quel prix ce rapport " translatif " à l'autre se fait-il ? Quelles valeurs revendiquent les textes traduits une fois accueillis dans la culture médiévale ?
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