L'hostilité aux OGM survit-elle à des produits attractifs ?
Stéphane Robin
- Fonction : Auteur
- PersonId : 15421
- IdHAL : stephane-robin
- IdRef : 059298723
Bernard Ruffieux
- Fonction : Auteur
- PersonId : 845286
Résumé
Les auteurs testent ici les dispositions à payer des consommateurs pour des aliments transgéniques de seconde génération, c’est-à-dire ayant des caractéristiques innovantes attractives pour le consommateur par rapport au produit conventionnel. Ils testent également les dispositions à payer de tels produits lorsqu’ils sont obtenus avec des technologies alternatives aux biotechnologies transgéniques. Les résultats indiquent que la disposition à payer positive pour une caractéristique désirable obtenue grâce à un organisme génétiquement modifié compense la perte de disposition à payer qu'entraine, pour le consommateur, l'usage d'une telle technologie. Pour un même produit amélioré pour le consommateur, le recours à la technologie transgénique conduit à une disposition à payer toujours inférieure à celles proposée pour les autres technologies. L’écart est néanmoins d’une ampleur réduite, même si les OGM continuent à subir le coût d’une image négative.
Domaines
Economies et financesFormat du dépôt | Notice |
---|---|
Type de dépôt | Article dans une revue |
Titre |
fr
L'hostilité aux OGM survit-elle à des produits attractifs ?
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Résumé |
fr
Les auteurs testent ici les dispositions à payer des consommateurs pour des aliments transgéniques de seconde génération, c’est-à-dire ayant des caractéristiques innovantes attractives pour le consommateur par rapport au produit conventionnel. Ils testent également les dispositions à payer de tels produits lorsqu’ils sont obtenus avec des technologies alternatives aux biotechnologies transgéniques. Les résultats indiquent que la disposition à payer positive pour une caractéristique désirable obtenue grâce à un organisme génétiquement modifié compense la perte de disposition à payer qu'entraine, pour le consommateur, l'usage d'une telle technologie. Pour un même produit amélioré pour le consommateur, le recours à la technologie transgénique conduit à une disposition à payer toujours inférieure à celles proposée pour les autres technologies. L’écart est néanmoins d’une ampleur réduite, même si les OGM continuent à subir le coût d’une image négative.
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Auteur(s) |
Elsa Kassardjian
1
, Stéphane Robin
2
, Bernard Ruffieux
3
1
HortResearch
( 63976 )
- Nouvelle-Zélande
2
GATE Lyon Saint-Étienne -
Groupe d'Analyse et de Théorie Economique Lyon - Saint-Etienne
( 102550 )
- 93, chemin des Mouilles 69130 Écully
6, rue Basse des Rives 42023 Saint-Étienne cedex 02
- France
3
GAEL -
Laboratoire d'Economie Appliquée = Grenoble Applied Economics Laboratory
( 11538 )
- Université Pierre Mendes France, BP 47, F-38040 Grenoble cedex 09
- France
|
Langue du document |
Français
|
Audience |
Non spécifiée
|
Comité de lecture |
Oui
|
Vulgarisation |
Non
|
Date de publication |
2012
|
Volume |
26
|
Numéro |
3
|
Page/Identifiant |
121-150
|
Localisation géographique du document |
UMR 1215 UMR INRA / Univ. Grenoble 2 : Economie Appliquée de Grenoble, Centre de Recherche PACA, 38040 GRENOBLE CEDEX 09, FRA (GRE2012)
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Public visé |
Scientifique
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Titre du numéro spécial |
Numéro Spécial : "Evaluation économique des biens non marchands"
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Nom de la revue |
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Domaine(s) |
|
Indexation contrôlée |
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Mots-clés |
no
OGM
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DOI | 10.3917/rfe.113.0121 |
ProdINRA | 49082 |
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