M. and S. De-brabant, saint Bonaventure en particulier, ont joué un rôle important dans la lutte contre l'averroïsme parisien Ces prétentions sont sans fondement historique Il est exact que les théologiens franciscains, comme tous les autres théologiens catholiques, ont protesté contre les doctrines averroïstes ; ils ne pouvaient pas moins faire Ce qu'ils ont à leur actif, ce sont les qualificatifs violents et injurieux à l'égard de leurs adversaires ; qualificatifs qu'on chercherait vainement chez saint Thomas et son école Par contre, ils n'ont joué aucun rôle notable dans la réfutation des doctrines, et c'est là la question et toute la question. Ce rôle, non seulement ils ne l'ont pas joué, mais il leur était encore interdit à raison de leur insuffisance philosophique et de leur augustinisme. S. Bonaventure [...] déclare fréquemment au cours de ses écrits, quand il se trouve acculé à un problème difficile que cela dépasse ses compétences, ce qui est une fin de non-recevoir. En outre, s. Bonaventure et les théologiens franciscains du XIII e siècle à raison de leur position fidéiste à l'égard de la raison, à laquelle ils refusent le pouvoir de s'élever par ses propres forces à la découverte des vérités supérieures de la philosophie, se refusent de se placer sur le seul terrain rationnel, Quelques auteurs ont prétendu que les auteurs franciscains du XIII e siècle elle montre qu'ils ne voient pas ce qui fait la force de l'averroïsme, p.59, 1911.

D. and S. Bonaventure, scuola francescana e l'averroismo », Rivista di filosofia neo-scolastica, pp.444-494, 1923.

J. Olivi, E. B. Quaestiones-in-secundum-librum-sententiarum, . Jansen, and F. Quaracchi, Sur le rapport d'Olivi aux philosophes, je me permets de renvoyer en dernier lieu à mon article « Le métier de théologien selon Olivi. Philosophie, théologie, exégèse et pauvreté, Pierre de Jean Olivi. Philosophie et théologie, pp.17-85, 1922.

J. Olivi and Q. , 97 : « Videnturque sibi per hoc mirabilem ordinem ac concordiam et concatenationem ponere in toto universo ». Sur l'arrière-plan de ce texte, voir S. PIRON, « Olivi et les averroïstes, pp.301-302

. Ibid, Statuitque fatales constellationes, quia omnes varietates motuum inferiorum sive directe sive oblique reducit in motum caeli et in varios aspectus stellarum