A. Le-grand, P. F. Bech, . Aus-zeitzer-handschriften, and . Zeitzer-glossen, 9, 1878, p. 141. 33 F. 215 v : Liber monasterii sanctorum Mauricii et sociorum eius martirum atque Simeonis in Mynda, ordinis sancti Benedicti abbatis. 34 Les descriptions respectives se trouvent dans les catalogues suivants : Catalogus codicum Latinorum bibliothecae regiae Monacensis, I, 1, München, 1892, p. 83 ; Catalogus codicum Latinorum bibliothecae regiae Monacensis, Philologie¸E Philologie¸E. Höpfner, J. Zacher (dirs.), issue.5, pp.1878-189

. Schuba, Kataloge der Universitätsbibliothek Heidelberg, 1) Notre article prévu dans Zeitzschrift für Deutsches Altertum met en évidence les apports lexicaux de ce nouveau manuscrit, Die medizinischen Handschriften der Codices Palatini Latini in der Vatikanischen Bibliothek, 1981.

. Giese, . Le-pelzbuch-de-godefroid-de-franconie-présent-dans-ce-codex, and . Qu, il s'agit de la version III de l B. Van den Abeele, plus récemment, affirmait que cette version de l'encyclopédie relevait de la version I (B. Van den Abeele, Fortune et mutations des encyclopédies latines durant le Moyen-Âge tardif, thèse d'agrégation de l'université catholique de Louvain, Zur lateinischen Überlieferung von Burgondios?, pp.208-236, 2008.

I. Draelants and K. Echampard-première-Épître-de-paul-aux-corinthiens, set qui incrementum dat Deus. L'auteur donne par là un exemple intéressant de « littéralisation » d'un verset célèbre, inversant l'habitude des exégètes médiévaux de rechercher un sens spirituel aux paroles de la Bible. Enfin, les deux vers du chapitre 26In lune cremento carpere poma memento, set si decrescit, quod carpseris omne putrescit), sont empruntés à un chapitre tiré en son entier du traité de Godefroid de Franconie Ce dernier avait lui-même extrait la sentence du calendrier de Tegernsee, dans l'idée de mettre en valeur l'action des astres sur les activités agricoles, alors que l'auteur du De plantatione arborum avançait pour sa part au chapitre huit qu'il ne fallait pas tenir compte des éclipses et de la lunaison. À aucun moment, l'auteur ne fait mention explicitement de traités naturalistes antérieurs dans sa description des plantes ou des techniques, qu'il s'agisse de traités aristotéliciens, d'encyclopédies naturelles ou de traités botaniques spécialisés. Par ailleurs, son objectif pratique le mène à s'intéresser en priorité à la manière d'obtenir des fruits et de bonifier les arbres fruitiers, plutôt qu'à leur utilisation possible dans la pharmacopée, par exemple ; en conséquence, les points de concordances du Tractatus DPA avec les auteurs médiévaux sont très rares 101, Paulus dicit : Neque qui plantat neque qui rigat, est necesse aliquid ou la finalité de la greffe, à savoir de transmettre la qualité et toutes les vertus d'un arbre au porte- greffe, pp.73-74

. Bien-ancré-dans-un-terroir, Certains d'entre eux peuvent être facilement identifiés, comme les villes de Cologne, Minden, Brunswick, Mayence, tandis que d'autres permettent diverses suppositions. Ainsi, la localité nommée Homborch / Homberch / Homberck (chap. 21 et 22) peut se rapporter à la ville d'Hambourg, selon les dictionnaires d'ancien allemand d

/. Le-cas-de-katenberg and . Kakarle, 21) permet une hypothèse sur les contrées familières de l'auteur anonyme. H. Oesterley signale un mont appelé « Kattenberg », mais sans précision supplémentaire 105 Dans le Tractatus DPA, ce nom est accolé à celui de la ville 101 D'ailleurs, parmi les auteurs d'encyclopédies naturelles du XIII e siècle, aucun ne traite, par exemple, du bénéfice de replanter les plantes avec ses racines ou non. Ainsi

. Mercator, Atlas sive Cosmographicae meditationes de fabrica mundi et fabricati figura, 4 e éd., II, Amsterdam, 1613, carte entre les pages 234 et 235, repère 28'30/49'10. 105 Oesterley, Historisch-geographisches Wörterbuch, p.335

. Spicae, Cahiers de l'Atelier Vincent de Beauvais Nouvelle série, p.29, 2011.

. Saxe, . Hui-kalenberger, and . Land, Les Kalenburger Lössbörde sont situés au sud-ouest de Hanovre, à l'ouest d'Hildesheim, et portent ce nom en raison de la nature du sol de cette région Par ailleurs, on sait que dès le début du XIII e siècle, des cycles liturgiques d'origine saxonne et thuringienne inscrivent, comme dans le Tractatus DPA, la pratique de la greffe au mois de mai, que ce soit le Psautier d'Hildesheim ou celui de Sainte Elisabeth 107 Le Tractatus DPA serait ainsi un témoin du nouveau développement médiéval de cette pratique dans ces contrées après le déclin de l'arboriculture au haut Moyen Âge Quant à la localité de Zwerin / Suuerin / Ruuerin (chap. 21), elle renvoie à Schwerin, capitale du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale, à l'Est de Berlin 108 . Enfin, deux rivières sont citées au chapitre 13. L'une est désignée en réalité par le manuscrit le plus ancien (M : München, BSB, Clm 326) comme le « torrent Vippera dans l'évêché de Mayence », et par trois autres manuscrits plus tardifs comme se trouvant in episcopatu Coloniensi. On pourrait considérer qu'il s'agit de la rivière dénommée aujourd'hui Wipper en amont et Wupper en aval ; elle se trouve en Rhénanie du Nord, Westphalie et se jette dans le Rhin au nord de Leverkusen 109 , mais cela ne semble pas avoir de rapport avec « l'évêché de Mayence » qui devrait être la leçon la plus ancienne mais peut être une erreur du copiste de M. La Laena est substituée à la Vippera dans le manuscrit de Wolfenbüttel Ce duché se trouvait à l'est de la Principauté d'Hildesheim, originaire de Minden en Westphalie, rapproche quant à lui le cours d'eau en question (aquam, et non plus torrentem) du duché de Brunswick 110 , autrement dit du duché de « Brunswick-Lüneburg » en Basse-Saxe

A. Mercator, repère 31'25/52'30. 107 Mentionnés par P. Mane, 'De mauvais arbre ne vient nul bon fruit', p. 371. 108 Oesterley, Historisch-geographisches Wörterbuch, p. 803, renvoie à la graphie des X e -XII e siècles. 109 Oesterley, Historisch-geographisches Wörterbuch, pp.244-245, 1613.

M. Wolfenbüttel, H. A. Cod, and . Guelf, 4° : in ducatu brunswicensi circa aquam que dicitur laena. 111 Mercator, Atlas, 1595, p. 175. 112 R. Ferguson, The River-Names of Europe, 60.15 Aug, pp.1862-1907

. Spicae, Cahiers de l'Atelier Vincent de Beauvais Nouvelle série, p.31, 2011.

I. Draelants, K. Echampard, and . Cru, Le même principe domine dans le traité auvergnat écrit dans la deuxième moitié du XV e siècle, La maniere de henter soutillement 126 , ou dans l'ouvrage de Nicole du Mesnil, La manière d'enter et planter arbres 127 . Cette prédominance de la terminologie locale dans les traités botaniques spécialisés, peu étudiée jusqu'ici, mériterait davantage d'attention

. Il-affirme-en-effet-au-chapitre, que l'action de greffer un arbre ne peut être décrite par écrit et qu'il convient à qui veut apprendre d'observer sur le terrain les gestes à reproduire. Il entreprend pourtant de décrire ces techniques. Il désire ce faisant montrer que la greffe est une technique purement empirique

. Pour-lucie-bolens and . La, Ces derniers ont en effet pour objectif l'amélioration de la production. À l'inverse des grandes encyclopédies et des herbiers, ce genre d'écrits ne traite pas de savoirs théoriques et de vertus plus ou moins avérées, mais de la « codification d'une pratique qui doit être réalisable dans les conditions géographiques et climatiques qu'offre une région donnée » 129 . Toutefois, les techniques de greffe que l'auteur expose dans son traité ne sont guère novatrices 130 . Ainsi, les deux méthodes principales du Tractatus DPA sont les plus simples et les plus courantes : la greffe en fente, la plus répandue en Occident au Moyen Âge, et la greffe en couronne , la seconde étant la plus utilisée et décrite chez les botanistes. En ce qui concerne la greffe en fente, les indications sont claires aux chapitres 10 et 14 : il faut d'abord étêter l'arbre qui servira de porte-greffe, faire une fente verticale dans ce tronc et insérer une ou deux boutures, selon la taille du porte-greffe, dans cette fente. L'opération semble simple, mais l'auteur ne donne pas davantage de détails quant à la pratique de cette technique. Sans connaissances préalables, les indications données ne sont pas suffisantes pour réussir assurément une greffe. Ce procédé, tel qu'il est ici décrit, ne diffère pas de beaucoup de la greffe en fente que l'on pratique actuellement . D'autres auteurs médiévaux l'ont décrite avec plus ou moins de détails selon les cas, ou le moins renommé Nicolas Bollard ont également décrit cette technique 132 . Seconde en termes d'utilisation et de description dans les traités médiévaux

L. Lambert and . Recueil-de-riom-et-la-manière-de-henter-soutillement, Un livre de cuisine et un réceptaire sur les greffes du XV e siècle, pp.67-1500, 1987.

. Bolens, Les méthodes culturales au Moyen Âge d'après les traités d'agronomie andalous : traditions et techniques, p.67, 1974.

. Sur-la-greffe-en-particulier, «. Mane, . De-mauvais-arbre-ne-vient-nul-bon-fruit-'?-», . Et-mane, . Images et al., greffe (en fente, en couronne, en écusson, en couronne et placage sous écorce, etc.) citées par les auteurs, de l'Antiquité au XII e siècle, p. 93. 131 Mane, « Images, discours et techniques de la greffe?, La greffe et les métamorphoses du jardin andalou au Moyen Âge Études rurales, pp.91-106, 1977.

. Godefroid-de-franconie, Pelzbuch, version A, c. 1 ; Nicolas Bollard, De modo plantandi arbores

. Spicae, Cahiers de l'Atelier Vincent de Beauvais Nouvelle série, p.33, 2011.

. Spicae, Cahiers de l'Atelier Vincent de Beauvais Nouvelle série, p.35, 2011.

. Horace-appelle-mantica-les-bourses and . Qu, il portait en voyage sur son mulet. Horace, Satires, I, Satire VI, v. 106 : Mantica cui lumbos onere ulceret

. Ms and . Paris, Bibliothèque de l'Arsenal, 5066, f. 26 : Isis greffant, enluminé vers 1500-1505 par

A. Alexandre-bidon, Lorcin, Système éducatif et cultures dans l'Occident médiéval : XII e -XV e siècle, pp.39-40, 1998.

«. Goyens and . Le, développement du lexique scientifique français et la traduction des Problèmes d'Aristote par Evrart de Conty (c.1380), Thélème, pp.189-207, 2003.
DOI : 10.1484/j.lmfr.2.303058