E. F. Pereira, Susneyos fut pourtant très attentif à légitimer son accession au trône et affirma de manière répétée sa « filiation » avec le roi ?är?ä Dengel dont il n'est que le petit-neveu. Il fit enterrer la reine Maryam ?ena à Ma?därä Maryam en avril 1607 pour respecter sa volonté Chronica de Susneyos, rei de Etiopia, segundo o manuscripto da Bibliotheca Bodleiana de Oxford alors les bénéficiaires de la donation, i.e. le clergé de l'église lui-même, qui sont aussi les garants spirituels de la sanction. Un mot a aussi retenu notre attention, c'est celui de gubala. Ce mot n'est pas connu des dictionnaires, non plus que des locuteurs contemporains de l'amharique en dehors de la région du Sud-Gondär. Par contre, à Ma ?därä Maryam ainsi que dans les églises proches, ce terme a une définition très claire. Il s'agit des desservants laïcs de l'église ayant un statut encore inférieur à celui des däbtära, Ce roi se convertit au catholicisme dans la décennie 1620 et de nombreuses exactions contre l'église orthodoxe lui furent par la suite imputées Selon deux membres du clergé de l'église proche de Mäkanä Säma'et et on sent bien ici que c'est le clergé lui-même qui est à l'initiative du texte, pp.1892-99, 1900.

. La-donation-rapportée-dans-le-troisième-paragraphe-est-attribuée-au and . Bäkaffa, Elle concerne trois terres dont les noms sont mentionnés. La version B ajoute les éléments destinés à formaliser la donation : date, anathème et mention du nom de l' e?? agé Cette donation cette fois-ci nous est connue par deux textes conservés à Ma ?därä Maryam, chacun d'entre eux étant copié à l'identique deux fois. Il s'agit de listes des terres de Aylema et A?äna détaillant d'une part les personnes à qui elles sont attribuées 91 , d'autre part ce que chacune doit à l'église de Ma ?därä Maryam 92 . Ces listes spécifient bien que cela fut fait à l'époque du roi classiques relatives aux préfixes verbaux amhariques a-et as-, approches qui s'attachent à distinguer les différents aspects transitifs des verbes auxquels ces préfixes sont attachés, une logique inspirée des analyses de Chomsky, l'auteur entend montrer la double origine du préfixe as, pp.1721-1751

L. Gubala-sont-les-travailleurs, Ils coupent la qétäma Quand le tabot descend, ils chargent les tentes Quand les prêtres sont invités au bétä mängä?t, ce sont eux qui portent les tambours (käbaro) Ils tiennent les pelles à feu (mä?? ariya), ils tiennent les timbales (nägarit) Ils fouettent avec le fouet. Ils ont beaucoup de fonctions : ils coupent la qétema pour le dimanche des Rameaux (hosäyna) Les gubala ce sont tous ceux-là, ce sont les serviteurs de l'église (yä-däbru agälgay) qui accomplissent tous ces travaux.», ou encore «le jour de Temqat, pendant la descente du tabot, les gubala ont sept fouets pour empêcher la foule de s'approcher du tabot, Pour hosäyna, ils coupent le sänél et aussi ils distribuent le qétäma.» Entretien avec märigéta Zälalem Mengi?tu et liqä kahenat Asnaqä Mäkanä Säma'et, 2007.