O. Schalk and . Cit, aurait été ouverte qu'en 1677 ; l'académie existe pourtant dans les années 1650, lorsqu'elle est dirigée par Michel Gohon, sieur de Corval, écuyer du roi : Mémoires d, Les académies équestres?, pp.191-285, 1968.

M. Greengrass and . Noble, Affinities in Early Modern France : The Case of Henri I of Montmorency, pp.296-297, 1986.

W. Frijhoff and «. , Etudiants étrangers à l'académie d'équitation d'Angers au XVII e siècle, LIAS, IV, pp.13-84, 1977.

. Enfin, d'une académie dans la ville pontificale d'Avignon, voisine d'Aix-en-Provence 54 . Malgré les incertitudes et les lacunes de la documentation, le résultat d'ensemble est clair : le modèle parisien s'est imposé à la France, pp.1615-1616

. Si-l-'académie-aixoise-s-'insère-ainsi-dans-un-dynamique-propre-au-royaume-de-france, pas également des modèles éducatifs qui lui seraient extérieurs ? C'est ce qu'avait suggéré Ellery Schalk dans les années 1980, sans alors donner d'éléments convaincants 55 . L'instauration de l'académie d'Aix nous permet de reprendre la question. Ce n'est pas le lieu de rappeler en détail l'importance de l'Italie dans la formalisation de l'art équestre : elle est visible à travers la publication de nombreux traités de l' « arte del cavalcare » à partir du milieu du XVI e siècle 56 ; elle est également appréciée des contemporains qui vantent l'excellence de leur maîtres d'équitation et de leurs manèges : non seulement Naples, mais aussi Florence, Ferrare puis Padoue sont les destinations des jeunes nobles qui entendent perfectionner leur maîtrise de l'équitation 57 . Soulignons, dans un certain nombre de cas, l'influence directe des Italiens : à Angers, ce serait des Italiens du nom de Zanioli, inconnus par ailleurs, qui auraient directement créé l'école, tout comme à Rouen où elle est tenue à la fin du XVI e siècle par un certain Francesco del Campo 58, cité par Corinne Doucet, « Les académies équestres? », op. cit, pp.31-1611

. Arch and . Dép, Bouches-du-Rhône, D 1, f. 83vo, délibération du 17 janvier 1619 : l'écuyer Gérard déclare avoir dirigé l'académie d'Avignon durant trois ans. Je n'ai pour l'instant retrouvé aucune information sur cette académie

E. Schalk, Italian riding academies that were already existence in the sixteenth-century, and would have conceivably served as models, or partial models, for the later French academies. » La difficulté majeure réside dans la quasi-absence d'études sur les académies d'équitation italiennes du XVIe siècle ; pour une approche d'ensemble, Jean Boutier, « Le Grand Tour des gentilshommes? », op. cit., p. 239-240 ; sur les académies de la Terre Ferme vénitienne, John R. Hale, « Military academies on the venitian terraferma in the early seventeenth century, L'accademia Delia e gli esercizi cavallereschi della nobiltà padovana nel Sei-Settecento », texte inédit présenté au colloque Il gioco e la guerra nel secondo millenio, pp.273-295, 1965.