Résumé : L'auteur s'intéresse dans cet article à la relation entre le livre et le corps à partir de l'exemple des livres liturgiques destinés à la célébration des rituels de l'Eglise. Il postule qu'au moyen Âge, notamment à l'époque carolingienne, le livre liturgique a une relation si étroite avec le corps qu'il en arrive à être considéré comme un corps, d'où l'expression de"livre-corps" utilisé dans cette contribution.