. Rhône, ont cependant livré des puits que l'on peut dater avec certitude de la période préromaine . A ce titre, même s'il demeure mal connu, le site de la colline SaintJacques, à Cavaillon (Vaucluse), apparût exceptionnel avec son ensemble de puits dont les plus anciens dateraient du V' s. av, p.133

S. Blétry-sébé, -) -, r' p-442; S. Blétry-Sêbé, 1985, p. 50; S. Blêtry-Sébé50 m; prof. : p. 16 : ce puits (diam : 2 à 2,50 m; prof. : n), creusé dans le roc, fut comblé vers le mi- 13,50 m), creusé dans le roc, fut comblé vers le milieu du I" s. av. J.-C.; il se tfouve suf une parcelle proche du sommet, Inforwations arcbëologiques 506 et dans Gallia de nombreux puits furent creusê à toutes les épogues du site (I\'-II's-a, pp.46-62, 1975.

L. Tauroeis and . Brusc, port-forteresse établi par Marseille contre les Salyens, possédait également un aqueduc, de facture moins originale que celui de C/anum, mais de dimensions imposantes. Il s'agit en effet d'une galerie souterrainersa, haute de 1,80 m environ et d'une largeur y^ri^nt de 0,40 à 0,80 m, recouverte de dalles de calcaire de grande taille. Cette galerie était en partie taillée dans le rocher, en partie construite : les murs appareillés présentent des blocs en calcaire parallélépipédiques d'assez grandes dimensionst-s' qu'il faut peut-être rapprochés de ceux employés dans l'enceinte datable

H. ). Ensérune, qui y a été trouvé fait de ce site un câs à part, à la mesure d'une autre partrculanté de cette agglomération : elle ne disposait d'aucune ressource naturelle en eau et la nappe phréatique v était trop profonde pour être atteinte par des puits. Le problème de l'eau r-était donc crucial et les habitants y répondirent par des solutions propres à ce site'5'. N{ais l'étude de ces citernes ne va pas sans difficulté : il est malaisé non seulement de les dater, mais encore d'en définir la fonction, privée ou pubLique. Vu les dimensions relevées -certaines ont une contenance supérieure à 30 m3 -etl.a localisation de celles-ci sur des petites places ou dans des rues, leur destination publique est âssurée dans plusieurs cas158, pp.435-436, 1954.

D. Tauroentum and . Balhtin, 139 1.47. L'édifice a été récemment réétudié : H. Nbot, Noaue/le: obseruations sar l'aqaedac anTitlue da Brasc, et fig. 908, 911. et 912. r" Le plus grand atteint 1 Les publications de référence restentJ, pp.83732-733, 1954.

/. Ob-ti, H. Passint, S. Gallet-de-santerrc, and . Blétn-'-sébé, propose un table au récapitulatif et compararif de ces différentes structures. 15'L'usage très répandu dcs citcrnes sur ce site semble en eflet correspondrc à un manque d'eau exceptionnel pour la région : on aura à l'esprit la remarque de G. Argoud, pour qui le développement des citernes à ccrtaines époques et dans certaines régions serait rér.élatricc d'unc période de sécheresse ou d'un manque particulicr d'eat : L'a/imentalion en eau des ù//es -grecqiler, drns L'l, nunte et l'eaa en Mridi*nanle et au Procbe-Oient, I1, L.t-on, pp.39-83, 1981.

M. De-l-'e, . \l, . I\st\tl\tio\s, and . Toutes-ces-citernes, eau de pluie des toits, présentaient sur leurs parois un mortier d'étanchéité dont la nature (chaux grasse et brique pilée) laisse peu de doute sur sa datatjon romaine N1ais ces enduits, de même que le piquetis soigneux des blocs de parementsl5', peo.rent être des transformations tardives opérées sur des structures plus anciennes. En effet, si une de ces citernes, édifiée à I'aide de moellons et de mortierr6", est à dater de l'époque romaine, les autres présentent des caractétistiques qui suggèrent une datation plus haute : I'usage du grand appareil assemblé à joints vifs et de couvertures plates faites de dalles et la présence de piliers en pierres ou de parois en encorbellement pour soutenir ces couvertures évoquent les citernes du monde grec. Le recours à un plan oblong161 (fig. 30) dans certains cas incite même à chercher du côté d'Am- purias162 l'origine des modèles dont les habitants d'Ensérune s'inspirèrent, avec vraisemblance, de dater ces installations des fI'-I" s. av. J.-C.: les plus anciennes de ces citernes pourraient remonter au II" s. av.J.-C

. Pente-et-bâtis-en-dur, et son impluuium associé à un bassin ou à une citerne. Cependant, I'adoption de maisons de plan méditerranéen en Gaule du Sud n'est pas toujours synonyme d'aménagements hydrauliques domestiques

À. Ainsi and . Glanum, Rolland, étaient dotées d'un imp/uuiurn16s, mais aucun de ces bassins ne recueillait I'eau qui ruisselait des toits pour la stocker (Frg. 25); en effet, dans chacune de ces habitations, dépourvues de ci- ternesl66, des caniveaux issus des inp/uuia évacuaient l'eau directement dans I'un des deux rs, J. Jannoray, vol.2, issue.3, pp.180-182

S. Agusta-bouiârot, Les habitants qui disposaient de puits à domicile'68 n'avaient certes pas besoin de cette eau; les âutres devaient sortir de chez eux pour aller s'approvisionner à l'une des fontaines publiques. En effet, rien n'atteste, dans les compte-rendus de fouilles d'H. Rolland, que des maisons aient bénéficié d'une distribution de I'eau <à domicile> , ce qui n'est pas étonnant

. Ftg, maison hellénisrique de la rueJ.-F. Leca JI's. av l-C P:.;otr; de t'illes. Marseille: l0 anr d'arcbéo/ogie,2600 d'hi:taire, Âix-en-Pror-ence, pp.27-96, 1999.

. Pluuitn-accompagné-d-'une-citerne, 66 m pour 1,10 m de profondeur : 14,83 mr), mais celle-ci rêsulte d'une transformation de I'inpluuiun opêrêe manifcstement à l'époque romaine, rt-L'eau des itnplazia de ces maisons était

D. Frydrâulreues, E. J. Insula, . Plan, and . Actuel, 168 La maison d'Àn's (\'IIL er la ma.rson hellénisdque ÇKI) disposaienr de puirs prir'é. u,tîrnrsn

. Fig, 28 -Ensérune (|.lissanJès-Ensérune, Hérault), innlaX (H. Gallet de Sanrerre, dats RAN,I, 196g, pl. I)

S. Àcusra-boulart-r72 and H. Gallet-de-santerre, Jannoray, op. cil., p. 165 : par exemple les silos-citernes ll, qui donne la liste et la localisation des diffêrentes structures recensées. 176 P. Moret, L'architectare et l'urbanitme, dans lts Ibères. Les dossiers de larchéologie, pp.41-49, 1980.