La botanique de Hildegarde de Bingen - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Médiévales Année : 1989

La botanique de Hildegarde de Bingen

Résumé

This article gives a general presentation of Hildegard of Bingen (1098-1179 ) and her works, in particular her naturalistic writings who are situated to a certain extent in the tradition of the monastic medicine, while distinguishing themselves by many original features. The German abbess described the therapeutic virtues of the elements of the three kingdoms of the natural world in her natural encyclopedia, Liber subtilitatum diversarum naturarum creaturarum also known as Physica, but she pays doubtless a greater attention to the vegetal world. We present here briefly her botanical work and the problems which it raises, in particular linguistic. Hildegard indeed undertook to list and to name the reality but sometimes the universal word, the Latin one, was lacking to her: and the use of Germanic terms or even of periphrasis to describe the plants makes often their identification more difficult. This paper reminds to finish that Hildegard also composed a Lingua ignota, a lexicon composed of about one thousand words in which plants also play an important role; an appendix proposes a sample of the " Herbarium " in the Lingua ignota, as the first editor of this mysterious lexicon, cardinal Pitra, called it.
Cet article donne une présentation générale de Hildegarde de Bingen (1098-1179) et de ses écrits, en particulier de ses écrits médico-naturalistes qui se situent dans une certaine mesure dans la tradition de la médecine du cloître tout en s'en distinguant par maints traits originaux. Quoi qu'il en soit, si l'abbesse allemande a décrit les vertus thérapeutiques des éléments des trois règnes du monde naturel, c'est le monde végétal qui a le plus retenu son attention dans son encyclopédie naturelle, le Liber subtilitatum diversarum naturarum creaturarum connu aussi sous le nom de Physica. On présente donc ici brièvement son œuvre botanique et les problèmes qu'elle soulève, notamment linguistiques. Hildegarde entreprend en effet de dénommer le réel mais le mot universel, latin, lui fait parfois défaut : la Physica recourt donc parfois à des termes germaniques et parfois à des périphrase. On rappelle pour finir que Hildegarde composa aussi une Lingua ignota, un lexique d'environ un millier de mots dans lequel les plantes jouent également un rôle important ; une annexe propose un échantillon de ce lexique mystérieux constituant l' "Herbier de Hildegarde " selon son éditeur du XIXe siècle, le cardinal Pitra.
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Dates et versions

halshs-00609444 , version 1 (29-05-2014)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00609444 , version 1

Citer

Laurence Moulinier. La botanique de Hildegarde de Bingen. Médiévales, 1989, 16-17, Plantes, mets et mots. Dialogues avec André-Georges Haudricourt, pp.113-129. ⟨halshs-00609444⟩
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