L. Jacquart and G. France, 19 Chirurgie, III e traité, « Introduction particulière, pp.473-433, 1981.

É. M. De-ornatu-mulierum, . Green, . Dans-the, and . Trotula, A Medieval Compendium of Women's Medicine, op. cit., p. 166-191, p. 166 : « sed si ex psilotro accidat cutem uri?», pp.13-588

F. Voir and . Collard, « Perfidus physicus ou inexpertus medicus Le cas Jean de Grandville, médecin du comte Amédée VII de Savoie », dans Mires, physiciens, barbiers et charlatans. Les marges de la médecine de l'Antiquité au XVI e siècle, pp.133-149, 2004.

. Ph, G. Ariès, and . Duby-dir, Histoire de la vie privée, t. 2, De l'Europe féodale à la Renaissance, p.73, 1985.

. Köln, 316 : « canities est mala et suspecta, nam videtur quod mors capiti vexillum suum applicuerit, ut ait Gordonius ». 71 Catholica magistri Salerni, 1997.

«. Rovinski and . La-cosmétologie-de-guy-de-chauliac, 74 Sur ce thème, on me permettra de renvoyer à L. Moulinier-Brogi, « Esthétique et soins du corps dans les traités médicaux à la fin du Moyen Age The Rational Surgery of the Middle Ages, Ethique et pratiques médicales, pp.171-182, 2004.

. Le and . Jean-louis-flandrin-Évoquait-«-une-sorte, au nom duquel on endurait parfois des souffrances intenses, si l'on en croit Mondeville : d'après lui en effet, certaines femmes se faisaient enlever « avec un rasoir excellent » toute la lame superficielle de la peau du visage 76 , ce qui n'est pas très loin, au moins quant au but recherché, des actuels peelings? Mondeville se démarque de tels procédés, mais la question du teint le retient : contre la rougeur, il donne trois remèdes, contre l'excessive pâleur, quatre, et contre la brûlure due au soleil ou au vent, à la fois un moyen de s'en préserver par une sorte de masque-écran total (« on s'en préserve en s'oignant de blancs d'oeufs, ou d'eau de grains d'orobe seuls, ou de ces deux substances à la fois, ou encore d'eau additionnée de farine de froment et de blancs d'oeufs par parties égales »), et de la guérir ; il fournit en l'occurrence une recette directement héritée du De ornatu mulierum dans la composition de laquelle entrait aussi bien de la racine de lis mondée que de la poudre de mastic, d'oliban, et de céruse 77 , ? un produit dont la dangerosité, même si elle ne fut établie scientifiquement que plus tard, devait être déjà perceptible, si l'on en croit par exemple le prédicateur siennois Fra Filippo degli Agazzari ( ?1422) évoquant la fin d'une coquette le visage noirci et rongé 78 . L'idéal d'un teint incarnat se donne à voir, y compris pour les hommes, qui s'avèrent également soucieux de leur carnation, etc

. Si-le-visage-et-la-tête, le corps tout entier devait être l'objet d'un soin général qui, outre l'épilation, comprenait cinq choses selon Mondeville : les étuves, les frictions, le bain, les onctions et les ablutions, auxquelles il s'intéresse plus particulièrement dans son chapitre XII 80 . Soulignons donc pour finir le rôle de l'odeur, aussi importante que la couleur, alors qu'un souci comme celui de la ligne, si obsédant de nos jours, n'apparaît guère (notons tout de même que Mondeville traite « l'engraissement et l'amaigrissement du 75, Soins de beauté et recueils de secrets », dans Les Soins de beauté, pp.13-32

J. Voir, . Berlioz, . Filippo, and . Agazzari, la coquette fardée par le diable », dans Prêcher d'exemples. Récits de prédicateurs du Moyen Age, prés, J.-Cl. Schmitt, pp.179-185, 1985.

. Ibid, III, 1, 12, p. 585 : « les ablutions se feront avec de l'eau dans laquelle on a fait cuire de la livèche ou avec de la farine de pois chiches, des fèves, des graines de raifort

. Ph, G. Ariès, and . Duby-dir, Histoire de la vie privée, Chirurgie, III, vol.85, issue.2 1, pp.360-372

C. Jacquart and . Thomasset, Sexualité et savoir médical 88 Catholica magistri Salerni, op. cit., p. 71 : « de omni ornatu faciei secundum notitiam mulierum salernitanarum ». 89 Cf. The Trotula, p.168, 1985.