. Exemple-de-seigneur-et-fidèle-comme and . Cousins, charte catalane du début du xiie s. citée par B. Gari, « Las querimonioe feudales en la documentaciôn catalana del siglo XII (1131-1178) Sans être un serment de fidélité, cf, Ferdinand II, son beau-frère : Ego Fernandus (...) convenio (...) vobis consanguineo meo Ildefonso (...) qui meam sororem ducitis in uxorem... Ego Idefonsus (...) convenio vobis Fernando (...) consanguineo et sororio meo, quem loco patris tutorem ac defensorem meum et terre mee suscepi, J. E. Ruiz-Doménec, « Estrategias matrimoniales y sistemas de alianzas entre Castilla y Cataluna en el siglo XII », Hispania, pp.10-40, 1162.

D. Régnier-bohler, ». Fictions, and G. Dans, Duby et Ph. Ariès, Histoire de la vie privée, pp.336-338, 1985.

M. Sopena, Relations de parenté et héritage wisigothique dans l'aristocratie du royaume de Leôn au xie s. », dans L'Europe héritière de l'Espagne wisigothique, éd, J. Fontaine et Ch. Pellistrandi, p.324, 1992.

G. Duby and L. Le-prêtre, Actes sous presse]. 89. « L'Église de la réforme grégorinne et "post-grégorienne" ne s'est pas contentée de faire la chasse aux prêtres concubinaires. Elle a condamné, on l'oublie trop souvent, La dualité des modèles matrimoniaux ? « morale des prêtres, morale des guerriers Cf., plus récemment, M. Rouche, « Des mariages païens au mariage chrétien et le colloque sur Sexualité et mariage au Moyen Âge, que ce chercheur à organisé à Conques du 15 au 18 octobre, pp.27-59, 1981.

P. Toubert, et « L'institution du mariage chrétien de l'Antiquité tardive à l'an mil », à paraître dans les Actes du colloque Morfologie sociali e culturali in Europa, La théorie du mariage chez les moralistes carolingiens 131. 93. M.M. Sheehan, « Choice of Marriage Partner in the Middle Ages: Development and Mode of Application of a Theory of Marriage», pp.233-282, 1977.

J. Leclercq, MARTIN AURELL plus nombreux que ceux qui la dénigrent. Prenons l'exemple d'une chronique, document dont le but premier n'est pas d'exalter, ni même pas d'aborder, le statut des mariés Celle de l'évêque Thietmar de Mersebourg (975-1018) insiste sur le bienfaits religieux du mariage, qui découlent de l'engagement librement contracté par les époux. Cet état est compatible avec l'exercice du bien et de l'amour de Dieu : plus encore, il crée une communauté spirituelle où se développe la vie de la grâce 95. Une telle perception du couple s'accompagne de l'insistance sur la mission de la femme, qui doit surveiller la moralité de son mari et de ses enfants, 1982.

L. Théologiens and . Canonistes-condamnent-la-polygamie-et-le-divorce, Église, le mariage doit être unique et indissoluble 10° Les répudiations, courantes en cas de stérilité de la femme ou d'un renversement d'alliances, sont condamnées Hincmar de Reims présente l'anneau des conjoints comme le « symbole de la fidélité et de l'amour et le lien de l'unité conjugale, afin que "l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni) ». La détermination du clergé sur l'indissolubilité transparaît dans l'histoire de Pierre (f 1115), évêque de Poitiers, refusant de lever l'excommunication qu'il a portée contre Guillaume IX d'Aquitaine pour son remariage; la pression du duc n'ébranle pas son entêtement, comme il ressort de l'épitaphe de son tombeau de l'église Saint-Cyprien : « Ni la captivité, ni la ruine de son église ne le firent fléchir. (...) Il refusa de défaire les liens qu'il avait formés101.» La prohibition de la polygynie est souvent une pierre d'achoppement dans les relations entre les nobles et les clercs

. Les-canonistes-s-'en-prennent,-en-outre, mémoire d'habilitation 102. C'est le royaume de Germanie qui est à la pointe de la répression du mariage consanguin. Certes, Raban Maur (t 865) adopte encore une attitude relativement souple sur l'étendue du champ de parenté à l'intérieur duquel il est interdit de se marier. Mais, dès la fin du ixe s., la position des Fausses décrétales, prohibant toutes noces en deçà du septième degré de la computation germanique, l'emporte. La collection canonique de Burchard (1000-1025), évêque de Worms, confirme cet interdit, des plus restrictifs, qui empêche toute alliance entre des consanguins et affins qui auraient un ancêtre commun parmi les ascendants des sept générations antérieures. Par la suite, les grégoriens, souvent issus du monachisme germanique, font de ce principe l'un de leurs chevaux de bataille. Les tribunaux ecclésiastiques combattent désormais avec intensité l'endogamie : en Allemagne, les sources mentionnent seize 95, Le mariage en Germanie ottonienne d'après Thietmar de Mersebourg », dans La femme au Moyen Âge, éd. M. Rouche et J. Heuclin. 96. S. Farmer, «Persuasive Wives : Clérical Images of Médiéval Wives», pp.187-215, 1986.

H. Platelle and «. , gardienne aimante de la vie et de l'âme de son mari, Quelques exemples du Haut Moyen Âge », dans La femme (voir n. 95), p. 171-185. 98. Aurell, Les noces, pp.310-314

J. Foulon and «. L-'ecclésiologie-du-concile-de-clermont, Ecclesia sit catholica, casta et libéra », dans Le concile de Clermont de 1095 et l'appel à la croisade-125. 100. B. Basdevant-Gaudemet, « Le principe de l'indissolubilité du mariage et les difficultés de son application pratique », dans La femme au moyen âge 101. F. Villard, «Guillaume IX d'Aquitaine et le concile de Reims de 1119», Cahiers de civilisation médiévale, Beech, «The Biography and the Study of llth Century Society: Bishop Peter II of Poitiers, pp.85-120, 1087.

. Autour-de-burchard-de-worms, Église allemande et les interdits de parenté (itf'-xif siècles), 1998.