. Place-au-sein-de-la-société, Situer un quidam par rapport à un lignage permettait de le distinguer d'autres personnes et, si nécessaire, de le retrouver En fin de compte, plus la notoriété ou la re-connaissance sociale d'un individu était élevée, plus le processus d'identification était simple. En certains cas, il devenait presque optionnel. Al- Kha??âf précise que l'identification détaillée des témoins ? pourtant la plus rigoureuse en théorie ? n'était indispensable que lorsque le cadi ne les connaissait pas. S'ils étaient connus, son greffier n'avait pas besoin de les identifier avec précision sur le ma??ar (al-Kha??âf, 1978 : 386). L'identification ne faisait que pallier un défaut de notoriété. L'identification nominale par la fama publica ne pouvait s'appliquer uniformément à tous les individus. Deux catégories au moins se dérobaient à une telle méthode : les femmes, p.29, 1991.

. Enfin, établir son identité (filiation) ou de prouver les droits que lui conférait son identité (Tillier Le plus souvent, de telles revendications concernaient une part d'héritage ou de revenus d'un waqf Dans le premier cas, le demandeur devait établir ses liens familiaux avec le défunt ; dans le second, il lui fallait prouver qu'il faisait partie des bénéficiaires désignés par le fondateur. L'identification produisait un effet juridique immédiat par l'attribution du droit revendiqué. Les A?kâm al-awqâf d'al-Kha??âf consacrent de longs développements à l'établissement de liens familiaux entre le fondateur d'un waqf [ahlî] et de prétendus bénéficiaires. La qarâba (lien de parenté entre les descendants d'un même ancêtre, tant par les hommes que par les femmes [al-Kha??âf, 1999 : 39]) remplaçait alors le nasab comme critère essentiel de l'identification. À l'instar de la généalogie, pp.178-82, 1999.

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