L. Richard and M. , The Church in British Archaeology, Pastoral Care before the Parish, 1983.

K. Bailey, . Young, and D. Noël, Les nécropoles (III e -VIII e siècle), Naissance des arts chrétiens, pp.94-121, 1991.

G. Henri and Z. Elisabeth, topographie funéraire médiévale se lit avec une particulière clarté en comparant deux ouvrages parallèles : Alain FERDIÈRE (éd, Monde des morts, monde des vivants en Gaule rurale Archéologie du cimetière chrétien 35 Les très nombreuses observations des vingt dernières années n'ont encore donné lieu à aucune synthèse. Deux dossiers utiles : Monique DEPRAETERE-DARGERY & Michel PETIT (éds), L'Ile, 1993.

. Occident-avant-le-xi-e-siècle, F. Gabriel, D. Settimane, and . Spoleto, La mise en place du cadre paroissial et l'évolution du peuplement, Beaucoup de travaux aboutissent à des conclusions totalement erronées par incapacité à tirer les conséquences de Structures du paysage et du peuplement dans la région mâconnaise à la fin du Haut Moyen Age (IX e -XI e siècles) Pievi et parrocchie dal Medioevo all'eta contemporanea Benoît CURSENTE, Des maisons et des hommes. Essai sur la Gascogne médiévale, pp.28-1980, 1990.

V. Catherine, Les confréries médiévales dans le royaume de France : XIII e -XV e siècles, 1994.

G. Angel and C. , Organización del espacio en la España medieval. La Corona de Castilla en los siglos VIII a XV, Siedlungen und Landesausbau zur Salierzeit, 1985.

G. Anita, population, l'aristocratie laïque exprima de diverses manières ses réticences et imagina diverses échappatoiresL'essart comme figure de la subversion de l'ordre spatial dans les romans arthuriens Campagnes médiévales : l'homme et son espace, Élisabet MORNET (éd.), pp.59-72, 1995.

. Polyphonie-exprima-bien, L'essor ininterrompu des confréries marqua simultanément la démultiplication des structures de parenté spirituelle et l'enrichissement du culte des saints Reliques et reliquaires foisonnèrent et se rendirent de plus en plus visibles 49 Une bonne partie de la finalité des confréries était l'exécution de rituels funéraires et la prière pour les défunts. Ceux-ci furent aussi de plus en plus visibles : plaques et pierres tombales figurées, gisants de plus en plus "réalistes", mausolées de plus en plus monumentaux 50 , tandis que les inhumations à l'intérieur même des églises se multiplièrent, atteignant sans doute leur acmè aux XV e et XVI e siècles. Les ossuaires se répandirent largement. La communauté paroissiale incluait autant les morts que les vivants, la caritas circulait mieux que jamais. L'Église, à partir du XIII e siècle, prit désormais pleinement en compte (et en mains) les aspects les plus "charnels" de l'existence, particulièrement le mariage. Il suffit de mesurer la distance qui sépare les canons du concile du Latran de 1215 de ceux de Trente pour saisir comment l'Église parvint à "spiritualiser" presque intégralement ce qui a priori semblait relever exclusivement de la "chair" 51 . C'est dans ce cadre, et dans ce cadre seulement, qu'on peut tenter d'interpréter historiquement ce que l'histoire de l'art traditionnelle définit comme le "réalisme" de la fin du Moyen Age. Ce qui est ainsi désigné ne fut rien d'autre que la traduction figurée de l'inclusion du côté du "spirituel" de la plupart des aspects qui s'étaient trouvés à l'origine rejetés vers la

. Les-conséquences-sur, En lieu et place des structures-gigognes, on bâtit un espace unique, fortement articulé par un schème élémentaire répété, la travée gothique, dont la couverture spécifique marquait avec force le primat accordé à l'articulation homogène sur les parties Le parallélisme avec la polyphonie, qui a déjà été noté, mérite d'être souligné. Mais, d'un autre côté, on ne doit pas manquer non plus de rejeter tout anachronisme. Pas plus que le "réalisme" du XV e siècle n'a de points communs (autres que formels et dénués de signification) avec celui du XIX e , pas davantage l'articulation de l'espace gothique ne relève d'une quelconque "géométrisation" de l'espace, qui n'intervint en aucune façon avant le XVII e siècle. On doit absolument éviter de confondre l'application monumentale d'un schéma homogène et fortement articulé, traduction in figura d'une vision de la société presque entièrement basculée du côté du "spirituel", avec une réflexion abstraite sur une "étendue" purement matérielle et dénuée de toute signification intrinsèque Au demeurant, on ne voit pas comment un médiéviste sérieux pourrait ne pas mettre en rapport l'affermissement de l'architecture gothique avec les deux nouveautés doctrinales majeures du XIII e siècle, la transsubstantiation, définitivement énoncée par Thomas d'Aquin, et l'immaculée conception, théorisée par Duns Scot 52 . Ces deux dogmes complémentaires (puisqu'ils touchaient l'eucharistie et la tête de la cohorte des saints) établissaient clairement le retournement de l'orthodoxie dans le sens d'une "spiritualisation" accentuée de la "chair", traduisant ainsi in abstracto ce que l'architecture gothique exprimait in figura. L'intuition judicieuse d'Erwin Panofski a été contestée par nombre d'"historiens de l'art", seulement jaloux de préserver l'isolement de leur pré carré. Il importe plutôt de mieux l'étayer. Le rapprochement purement formel jadis suggéré par Panofski reste à la surface des phénomènes, racine commune des deux ensembles de transformations réside dans le puissant mouvement de réorganisation des structures sociales auquel assistaient les clercs du XIII e siècle

K. Hans, G. Des-mittelaltersjacques, L. Goff, and L. Du-purgatoire, 51 On soulignera au passage que la "spiritualisation de la chair", c'est-à-dire le renforcement décisif de l'emprise des structures ecclésiales sur l'organisation concrète de l'espace social, trouva son symétrique dans ce qui apparaît jusqu'à un certain point comme une "incarnation du spirituel", qui ne s'observe sans doute nulle part mieux que dans la construction comme lieu propre du "focus purgatorius, jusque là peu ou pas situé mettre en regard de Jérôme BASCHET, Les justices de l'au-delà : les représentations de l'enfer en France et en Italie, XII e -XV e siècles, 1981.

L. Marielle and L. Conception, Étapes et enjeux d'une controverse au Moyen Age : XII e -XV e siècles, 2000.