. Lui-tendant-la-main-droite-en-signe, amitié, ils s'engagèrent à son service, eux et les leurs Dans les mêmes termes est rapportée l'entrevue entre Philippe I er , son fils Louis et le pape Pascal II, « inclinant à ses pieds, pour l'amour de Dieu, la majesté royale [?], abaissant leur couronne et se courbant [?], ils lui tendirent la main droite en signe d'amitié, d'aide et de conseil, mirent leur royaume à sa disposition » 39 . L'amitié dont il est question à deux reprises n'est pas bien entendu à comprendre dans un sens moderne et psychologique, il s

E. Languedoc and . Des-contrats-pouvaient-aussi-Être-conclus-de-la-sorte, en un geste de « tope-là » qui est attesté par Placentin sous la dénomination de palmata, ou plus tard sous l'appellation de pacte vêtu, opposé au pacte nu 41 Le geste semble cependant être ici quelque peu distinct, bien qu'il ait pu impliquer aussi les mains droites : il doit s'agir de l'action de frapper les mains, non de les étreindre, comme dans le cas du serment féodal. La poignée de mains comme geste de salut

. Le-rituel-qu, Midi s'inscrit de fait dans une longue tradition d'engagements de la foi et de la parole, de rites juratoires associés à la main droite. Le rituel de prestation du serment ne peut se comprendre que par une succession de gestes : au début de la cérémonie, le temps de l'interpellation et de l'énoncé des identités, le jureur étreint de sa main droite la main droite du seigneur, en un mouvement qui évoque à la fois la pacification et la soumission. Puis il énonce les clauses de son engagement. Enfin pour jurer, il étend sa main, à nouveau la droite

V. Eickels, Homagium and amicitia : rituals of peace and their significance in the Anglo-French negociations of the twelfth century, Francia, t, pp.133-140, 1997.

L. Montpellier, . Vente-est-un-contrat-qui-se-conclut-par-la-paumée:-p, P. Tisset, and . Montpellier, Droit romain et coutume dans l'ancien pays de Septimanie, Recueils de mémoires et travaux publiés par la Société d'histoire du droit et des institutions des anciens pays de droit écrit, pp.80-402, 1951.