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Autre publication scientifique Année : 2009

La prise de position des acteurs privés dans la gouvernance territoriale : enjeux, opportunités, risques

Résumé

Aquella reflexión se posiciona dentro de una geopolítica renovada que postula que otro actores intervienen al lado del los Estados, definiendo un equilibrio de fuerzas inédito: los actores privados mas o menos territorializados encuentran allí sur lugar, al lado de las organizaciones supranacionales y de las administraciones territoriales desconcentradas y descentralizadas. Aparece de hecho que la gobernanza "desideologiza" en gran parte el limite tradicional entre lo público y lo privado. Se trata de entender en qué y porqué los actores privados toman un papel en el juego de los territorios, pero también de que actores privados se habla (pondremos aquí en acento en las empresas, y específicamente en las empresas multinacionales). Una primera parte estará dedicada al análisis del posicionamiento de las empresas en los territorios y de las consecuencias de aquella implicación sobre las evoluciones recientes de las teorías del desarrollo local y regional. Veremos en una segunda parte como su implicación reforzada en el sector de las materias primas (agrícolas como extractivas) en América Latina ilustra esta evolución. Nuestra tercera parte estará dedicada a los conflictos derivados de aquella evolución del proceso de gobernanza: el estudio de las tomas de posición de las empresas sobre los problemas ambientales por una parte, y sobre el tema de la inclusión política-económica de los grupos indígenas por otra parte, nos permite poner evidencia cuanto la complexidad del juego de actores hace que toda regulación sea tan delicada. Este cuaderno suele contribuir en mostrar como numerosas coincidencias entre los intereses privados de la empresa y los de los otros actores territorializados nos lleva a repensar la noción de interés común. No se trata necesariamente del bien común de interés general pero nos encontramos frente a lo que podríamos cualificar de "bien colectivo". El proceso de territorialización derivado de aquellas interacciones hace surgir "otra concepción del bien común territorializado", el cual depende mas de las posiciones tomadas por los diversos actores que de su legitimidad inicial en intervenir en aquello proceso (LASCOUMES & LE BOURHIS 1998).
Cette réflexion s'inscrit dans une géopolitique renouvelée qui postule que d'autres acteurs interviennent aux côtés des Etats, définissant un équilibre des forces inédit : les acteurs privés plus ou moins territorialisés y trouvent leur place, aux côtés des organisations supranationales et des administrations territoriales déconcentrées et décentralisées. Il s'avère ainsi que la gouvernance " désidéologise " en grande partie la séparation traditionnelle entre public et privé. Il s'agit de bien comprendre en quoi et pourquoi les acteurs privés font le jeu des territoires, mais aussi de quels acteurs privés il s'agit (nous mettrons l'accent sur les firmes, et plus spécifiquement les firmes multinationales). Une première partie sera consacrée à l'analyse du positionnement des firmes dans les territoires et des conséquences de leur implication dans les évolutions récentes des théories du développement territorial. Nous verrons dans une deuxième partie comment leur implication renforcée dans le secteur des matières premières (agricoles et extractives) en Amérique Latine illustre cette évolution. Notre troisième partie sera consacrée aux conflits issus de cette évolution du processus de gouvernance : l'examen des prises de position des firmes sur les questions de l'environnement d'une part, de l'inclusion politico-économique des groupes indigènes d'autre part, permet de mettre en évidence combien la complexité du jeu des acteurs qui rend toute régulation délicate. Ce dossier souhaite contribuer à montrer comment de nombreuses coïncidences entre les intérêts privés de l'entreprise et ceux des autres acteurs territorialisés conduit à revoir la notion d'intérêt commun. Si l'on n'est pas nécessairement dans une optique du bien commun d'intérêt général, on se trouve néanmoins face à ce que l'on peut qualifier de " bien collectif ".Le processus de territorialisation issu de ces interactions fait sans doute émerger une " autre conception d'un bien commun territorialisé ", ce dernier dépendant plus des positions prises par les différents acteurs que de leur légitimité initiale à intervenir dans ce processus (LASCOUMES & LE BOURHIS 1998).

Domaines

Géographie
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Dates et versions

halshs-00484217, version 1 (18-05-2010)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00484217 , version 1

Citer

Anne-Laure Amilhat Szary. La prise de position des acteurs privés dans la gouvernance territoriale : enjeux, opportunités, risques. 2009, pp.1-15. ⟨halshs-00484217⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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