. Cette-parabole, CYPRIEN, Sur la Prière, explique le terme de « dette » par une référence à Mt 18, exemple de la parabole tout entière (Huc enim spectat exemplum parabolae totius) », écrit Tertullien, Sur la Prière (Op. cit., p. 262, pp.23-35

. Cf, . Infra, and . Le-pardon-fraternel?, 16 (éd. P. Verbraken, « Les sermons CCXV et LVI de saint Augustin De symbolo et De oratione dominica », Revue Bénédictine 68, pp.5-40, 1958.

«. Et-le-seigneur-a-conclu-avec-nous-un-pacte, une convention, un ferme décret (Et induxit nobiscum Deus pactum et placitum, firmumque chirographum) » 36 Nous n'entrerons pas ici dans le détail du contexte lucanien (cf. supra, chapitre de L. Barlet), d'autant plus que ce n'est à lui que recourent les Pères, et nous bornerons à signaler que chez Luc c'est une autre parabole, pp.25-37

/. Velea, nete( ou[ twj kriqh, sesqe\ w` j crhsteu, esqe( ou[ twj crhsteuqh, setai u` mi/ n\ w| -me, trw| metrei/ te( ev n auv tw/ | | metrhqh, setai u` mi/ n (éd), c'est encore la même formule : la troisième voie d'accès à la sainte justice pour le gnostique tient dans la parole a, On la retrouve sans doute chez CLEMENT D'ALEXANDRIE, Stromates 2, 91 (éd, pp.122-266, 1954.

D. Jerusalem and C. M. Voir-aussi-augustin, aucun pardon pardonne tout ? » pardonner les offenses commises contre nous, mais nous avons des dettes très diverses, qu'il énumère en 28, 1-5, envers les autres hommes, frères ou non, envers nous-mêmes, envers Dieu. Or, Clément d'Alexandrie l'écrivait déjà, seul le gnostique est capable du discernement nécessaire à la vérité de la prière du Notre Père : « [Le gnostique] ne se souvient jamais de ceux qui ont commis des fautes contre lui, mais il pardonne. C'est pourquoi il peut prier avec justice en disant : Pardonne-nous, car nous aussi nous pardonnons 62 . » Origène applique cette idée aux ministres du pardon de Dieu : seul celui qui, habité par l'Esprit Saint, « devenu homme spirituel » (geno, menoj pneumatiko. j), « agit sous la direction de l'Esprit comme un fils de Dieu », au point que Dieu lui délègue l'exercice de sa miséricorde, peut, jugeant comme Dieu, faire la distinction entre fautes relevant du pardon ou non : « il remet ce que Dieu remet et retient les péchés incurables (ta. av ni, ata tw/ n a` marthma, twn) 63 . » Paradoxalement, ce n'est pas à partir de la dichotomie de Mt 6, 12 qu'il établit une distinction entre offenses contre Dieu et offenses contre l'homme, mais pour concilier Mt 6 Inutile d'entrer ici dans la polémique autour de ce texte, pour savoir si Origène faisait des péchés graves comme l'adultère, la fornication, l'idôlatrie des péchés irrémissibles par l'Église ou confirmait simplement l'idée qu'ils devaient forcément relever de la pénitence seconde 64 . Simplement, la configuration du coeur de l'homme à Dieu se traduit par la juste perception des différences entre péchés : certains relèvent de la prière, d'autres non. C'est ainsi qu'il élargit le dossier scripturaire autour de Mt 6 d'une part, cité une première fois en 28, 3, déjà pour évoquer l'impuissance de la prière face à nos dettes envers Dieu, que la Loi nouvelle offre des possibilités plus riches de sacrifices pour les péchés que l'ancienne ; mais la ligne de partage entre péchés contre Dieu et péchés contre l'homme, c'est précisément la possibilité ou l'efficience de la prière, pp.164-173

«. Ce-n-'est-donc-pas-le and . Contrat, en tant que tel qui est ici intégré aux réflexions pénitentielles, c'est ce contrat en tant qu'il est inscrit dans la prière des fils. N'en relèvent que les péchés pour lesquels le canal de la prière reste ouvert. Forts de cet éclairage, nous pouvons revenir à Augustin et mieux comprendre pourquoi c'est de façon pour ainsi dire

. Si-un-homme-pèche-contre-un-autre-homme, Dieu sera l'arbitre, mais si c'est contre Yahvé que pèche un homme, qui intercédera pour lui ?

. Hinc-enim and . Dominus, « Dimittite, inquit, et dimittetur uobis ; date et dabitur uobis, ) », puis Mt 5, 7 y faisant écho, pp.37-38