Quand voir c'est faire penser. Motivation des chaînes anaphoriques et point de vue - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Cahiers de Narratologie Année : 2004

Quand voir c'est faire penser. Motivation des chaînes anaphoriques et point de vue

Résumé

Dans les textes de fiction (comme ailleurs), le sujet du point de vue est éventuellement marqué par la présence d'un verbe de perception, mais aussi, et surtout, par un ensemble de marques qui affectent la référenciation de ce qui est perçu. A l'instar de l'indissociabilité du recto et du verso de la feuille de papier, la construction linguistique des objets perçus et la construction linguistique du sujet percevant sont indissociables, voire interdépendantes, la référenciation des objets étant une des conditions (et un des garants) de la référenciation du sujet (et réciproquement). Cette interdépendance, autrement dit cette double mimésis du sujet et de l'objet, aboutit au cumul des valeurs descriptives et interprétatives des points de vue, et explique leurs valeurs épistémiques (ou cognitives), axiologiques, thymiques, ainsi qu'on le montrera à propos de la constitution des chaînes anaphoriques des référents évolutifs.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00433334 , version 1 (18-11-2009)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00433334 , version 1

Citer

Alain Rabatel. Quand voir c'est faire penser. Motivation des chaînes anaphoriques et point de vue. Cahiers de Narratologie, 2004, 11, pp.1-13. ⟨halshs-00433334⟩
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