«. Ne-vois-tu-pas-que, que le dieu a dirigé les regards des hommes vers les astres et leur a formé un visage qui se dresse, tandis que les bêtes brutes, les oiseaux et autres fauves, il les jetait à terre, en une reptation paresseuse et répugnante ». On relève une série de correspondances : l'emploi constant du verbe ? erig? o « dresser », la collocation ? os sublîme, p.avec un doublet uult? us ? erect? os / cels? os. Le bétail pecud? es

L. A?oka, a fait graver des édits sur piliers de pierre, rédigés dans une langue vernaculaire : le prâkrit. Ces inscriptions sont utiles pour l'étude de la phraséologie, qui apparaît aussi figée que celle des inscriptions monumentales de Darius I er à Béhistoun. A?oka énumère ses bienfaits envers hommes et bêtes : 5 -dupada-catuppadesu pakkhi-v? alicalesu vividhe me anugga-# 6 -he ka?e, Aux bipèdes et aux quadrupèdes, aux oiseaux et aux habitants des eaux, j'ai accordé maintes faveurs, p.45

/. La-vieille-formule-bipèdes and . Quadrupèdes, qui s'exprime en védique par le couple púru?a-/ pá?u-(homme / bétail) se retrouve associée à une phraséologie innovante, d'émergence toute indienne : pak?-ín-« l'empenné » pour désigner l'oiseau, ainsi qu'une périphrase d'allure épique *v? ari-CAR-a-« qui habite les eaux, p.poisson » (±skr. v? ari-c? ar-in-)

. La-formule-bipèdes, Le contexte est de type propitiatoire, avec une tournure dupursus peturpursus?futu fons « qu'il soit favorable aux hommes et aux bêtes ». Ce même contexte se rencontre dans un hymne à Rudra, ?V 1.114, 1c, yáth? a ?ám asad dvipáde cátu?pade « en sorte qu'il y ait du bien-être pour l'homme et pour le bétail

B. 'est-là-la-thèse-de and . Olsen, 53 Ces précisions nous ont été signalées par C. de LAMBERTERIE, dans sa Conférence à l'ÉPHÉ du 19 I Il devient dès lors impossible de poser i, pp.466-468, 1999.

«. Situé-en-haut, super? arius (mot de glossaire) Les dérivés de ce type fournissent au grec des adjectifs proparoxytons ou propérispomènes indiquant une position dans l'espace : noter, chez les tragiques,quraì o" « étranger » (<*dÌur-éh 2 -sÚo-), soit « qui est à la porte, extérieur ». Le sens spatial est fort net pour eJdraì o" « sédentaire » ainsi que pour eujnaì o" « qui est au gîte ». On observe enfin des formations hypostatiques, comme par exemple ej pipov laio" (<*ej pi? polh`polh`") « qui se trouve à la surface ». La langue offre même un dérivémesaì o

*. ?. La-scansion-requiert-de-poser, comme second hémistique de cette tri??ubh védique (soit 5+6 = 11 syllabes) Il faut donc corriger le textus traditus, qui porte uruvyáñcam Il y a eu transfert de l'épithète du « ciel-diurne » au « soleil » (de même qu'en grec, l'épithète euj ruv opa a fini par s'appliquer au soleil) Le sens en est manifestement « qui se voit de loin, vaste, immense ». Le matériau formulaire sous-jacent serait directement restituable en indo-européen : on poserait un accusatif masculin singulier *?°rH-u-h 3 óÈ-Ó dÚ? ém

C. Voir, L. De, ». Mont-parnasse, I. {. Hdiston-logodeipnon, M. De-philologie-et-de-linguistique-grecques-offerts-À et al., « De 'protéger' à 'razzier' au néolithique indo-européen : phraséologie, étymologie, civilisation Noms d'agent et noms d'action en indo-européen Les inscriptions d'A?oka, traduites et commentées Dictionnaire arménien-français, Paris 1861, réimpr Dictionnaire de la langue gauloise « Vedisch s? akám », Die Sprache 32 « Homme comme force, force d'homme : un motif onomastique et l'étymologie du vieil-irlandais gus, 62 On connaît les clausules du type ij dw? n eij " ouj rano? n euj ruv n # (G 364) « regardant vers le vaste ciel ». 63 Trad. L. RENOU Handbuch des mykenischen Griechisch Die Historischer personennamen des Griechischen Indo-European Language and Culture La langue poétique indoeuropéenne 79?94. -HAMP E. Formations indo-européennes à second élément *-(H o )È-» BSL pp. 77?92. » -HAJNAL I. Troia aus sprachwissenschaflicher Sicht : Die Struktur einer Argumentation Der Beitrag des Adjektivs zur Organisationstruktur poetischer Texte in den altindogermanischen Sprachen La langue poétique indoeuropéenne , Actes du Colloque de travail de la Société des Études Indo-Européennes Hittite Historical Phonology Erbe und Neuerung beim germanischen Demonstrativpronomen, pp.245-263, 1861.

«. Zur-etymologie-der-klassischen-sprachen, ». , F. Ralf-peter-ritter-rin, P. Gedenkschrift, M. Anna et al., « The Etymology of a[ nqrwpo" » in Mnhv mh Les adjectifs grecs en -uv « Sella, subsellium et meretrix », in Indo-European Perspectives, Studies in Honour of Introduction to the 'Laryngeal Theory, Nwv ropi calkw Mededelingen van de Koninklijke Nederlandse Akademie van Wetenschappen 14.5. Onomastica Graeca selectaIndices de C. DOBIAI et L. DUBOIS)MEILLET, A., -(1898), « Étymologies arméniennes, pp.239-252, 1898.

'. E. Benveniste- and P. L. , Esquisse d'une grammaire comparée de l'arménien classique « Recherches sur la syntaxe comparée de l'arménien » in Études de linguistiques et de philologie arméniennes, avant-propos dThe Noun in Biblical Armenian : Origin and Word Formation : With Special Emphasis on the Indo-European Heritage The Interpretation of Mycenian Greek Texts « Notes sur les manuscrits de Maitreyasamiti « Védique dám? unas-, latin dominus et l'origine du suffixe de Hoffmann « Le type latin uor? ag? o: un reflet d'un suffixe indo-européen, Études sur l'étymologie et le vocabulaire du vieux slave Linguistique historique et linguistique générale Études védiques et p? a÷ ninéennes 5 Études védiques et p? a÷ ninéennes 13 Das Vernersche Gesetz und der innerparadigmatische grammatische Wechsel des Urgermanischen im nominalbereich « L'apophonie des noms-racines Zum Ablaut der neutralen s-Stämme des Indogermanischen Flexion und Wortbildung « A thorny problem », Die Sprache 23, pp.9-14, 1905.

. Greek-a, Whereat one may reply that there is no clear phonological nor semantical reason why an unattested ?a[ ndr<wÈo" (which we may expect to have meant something like « having a manly face») would have been replaced by this enigmatic *a Whatsoever might be the final explanation of it, one would better drop this idea, for this Common-Greek etymon *a[ nqrwÈo" is likely to reflect an inherited PIE compound *?dÌ-r-e-h 3 È-ó-(« directed downward », whence « earthling, earthman, earthwoman ») One may eventualy assume that an inherited adjective *aj qrwÈov " indicating a position into space (« directed downward, being upon earth ») would have been used as a substantive (« human being ») with recessive accent, the -nbeing analogical with the familly of aj nhv r, aj ndrov ". ZUZAMMENFASSUNG.? Griechisch a[ nqrwpo" « Mensch » wurde lange zu dem Wurzelnomen aj nhv r, aj ndrov " « Mann » in Beziehung gebracht, aber hier wird angenommen, daß ihre Verknüpfung sich nicht von selbst versteht. Daß Griech. a[ nqrwpo" als ein altes Kompositum zu beobachten ist, liegt auf der Hand, und zeigt der Myk.-Griech. a-to-ro-qo /*aj nqrwv Èw, Dativ) eine Labiovelar an. Unterdessen bleibt jedoch unklar wie und warum ein verlorenes ?a[ ndr<wÈo" (welches im Grunde « männlisches Gesicht tragend » beteudet) durch dieses früh-Griech. *a[ nqr<wÈo" ersetzt worden wäre. Es ist wohl besser daran nicht zu denken, weil dieses Etymon *a[ nqrwÈo" ein seit indogermanischer Zeit gebildetes Kompositum *?dÌ-r-e-h 3 È-ó-(wohl « der unten, der auf der Erde befindliche ») widerspiegeln muß. Man muß folglich annehmen, daß ein ererbtes Lokalisierungsadjektiv *aj qrwÈov " « niedrig , bzw. irdisch » als Substantiv (« Mensch »), mit einer rückgängigen Akzentuierung, angesehen werden soll. Schließlich muß das -n-mit der aj nhv r, aj ndrov "- Wurzel übereinstimmen