. Cependant, cette version alternative contient, avec des variantes légères

. Padoue, certainement durant les trois années précédant sa mort

L. Fait-que-les, Problèmes ne figurent pas sur le curriculum parisien n'interdit nullement qu'ils aient pu faire l'objet d'un enseignement public 38 . Nous avons vu, de plus, qu'il existe un intérêt pour le texte à la faculté des Arts, p.32

L. Olivieri-a-trouvé-dans-un-manuscrit-des-problèmes-d-'aristote, XVII 370) des notes marginales très proches de l'Expositio, sans en être des extraits littéraux. Plutôt que les notes d'un lecteur de l'Expositio, ces gloses seraient, selon Olivieri

. Cf and . Marangon, Federici Vescovini, Pietro d'Abano. Trattati, 27, surinterprète les affirmations prudentes de Paolo Marangon concernant le recrutement de Pietro d'Abano à Padoue dès l'année 1306, pp.73-76

. On and . Qu, en 1334, un certain Jean Berblengheem, maître ès Arts, commenta les Problèmes devant soixante étudiants en Arts, enseignement dont nous n'avons pas d'autre trace, Cf. D. Jacquart, p.176, 1998.

W. Burley-73, Deux autres commentaires latins anonymes ont circulé en Allemagne et en Europe de l'Est 74 Evrart de Conty, professeur de médecine à Paris et médecin de Charles V a traduit en français et commenté les Problèmes 75

J. De-jandun, Expositio déjà comme une sorte de glose modèle. Se considérant le premier lecteur du texte à l'université de Paris ? l'ayant reçu par l'intermédiaire de son maître

?. Marsile-de-padoue and P. Jandun-recopie-le-commentaire-de, Abano de ses propres mains afin d'éviter toute corruption susceptible de gâcher son plaisir de lecture. Sa transcription se trouve à la base d'une famille de manuscrits. Il se propose aussi de commenter les Problèmes devant les étudiants parisiens, en suivant les sentences « de ce glorieux docteur

B. Kraków, B. Jagiello?ska-münchen, and . Staatsbibliothek, CLM, 4710), il faut ajouter Leipzig, Universitätsbibliothek, 1435, fol. 125ra-153rb Je remercie vivement Joan Cadden de cette référence Elle note (correspondance privée) que le texte de Leipzig semble un peu différent, mais correspond aux autres manuscrits en ce qui concerne le problème IV.26. Joan Cadden signale, en outre, que des parties du commentaire bavarois se trouvent également dans Kraków, Biblioteka Jagiello?ska, 2095, fol. 227ra-244vb, même si les questions ne sont pas dans le même ordre et que d'autres éléments sont insérés, pp.178-12021

. Pour-le-commentaire-d-'evrart-de-conty, F. Voir-les-contributions-de, C. Guichard-tesson, J. Boucher, G. Ducos et al., Aristotle's Problemata in Different Times and Tongues, pp.312-326, 2006.

. Felix-qui-poterit, prologue: « Problema est questio vel propositio difficilis ad solvendum secundum Huggucionem » (ms, pp.12-67

. Problèmes-d-', Aristote se caractérise ainsi par la coexistence de traditions spécialisées et plus « populaires ». Il ne faut cependant pas exagérer cette opposition, dans la mesure où l'analyse codicologique des manuscrits des commentaires latins cités plus haut indique qu

L. De-pietro-d-'abano, très développé, très savant, et ancré dans la culture universitaire, reste finalement un cas isolé Si Jean de Jandun a effectivement mis à exécution son projet de commenter les Problèmes à l'université de Paris, ce commentaire ne nous a pas été conservé. On sait par ailleurs qu'en 1334, Jean Berblengheem, un maître ès Arts, étudiant en médecine et futur professeur dans cette discipline, fit cours sur les Problèmes devant soixante étudiants en arts, mais il n'y a pas non plus de trace de cet enseignement 90, En 1355, les Problèmes figurent dans une série de questions débattues en médecine par Jean de Spello à l'université de

. P. Cf and . Bakker, «Les Palaestrae de Jean de Spello: exercices scolaires d'un maître en médecine à Pérouse au XIVe siècle», pour une édition de deux questions issues des Problèmes. Les palaestrae sont des disputes particulières, tenues chaque soir durant le Carême dans plusieurs universités italiennes, pp.288-322, 1998.

. S. Cf and . Williams, Defining the Corpus Aristotelicum: Scholastic Awareness of Aristotelian Spuria in the High Middle Ages, Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, vol.58, pp.29-51, 1995.

J. Jean-de, Quaestiones super VIII libros Aristotelis de physico auditu, prologue: «Liber autem de Problematibus quoad magnam eius partem congregatus est ex multis accidentibus naturalibus manifestis ad sensum : quorum tamen cause sunt difficiles et occultae, pertinent ad diversas partes scientiae praenominatas, ut particula de his, que sunt circa vocem anectitur quodammodo ad secundam De anima, ubi consideratur de voce; et similiter particula de his que sunt circa tactum, aliae quoque aliis suo modo sed de hoc non est plus ad presens, 1969.

. Ibidem, Le De animalibus, également très volumineux, a été davantage recopié et commenté, mais ce texte fait partie de la première vague des libri naturales

. Commentaire-sur-la-botanique-n, apparaît après les années 1250 et que les commentaires sur le De animalibus cessent pratiquement au début du XIVe siècle: précisément au moment de la publication de l'Expositio de Pietro d'Abano, Le succès initial des livres zoologiques et botaniques et leur intégration au curriculum en Arts paraissent être surtout un effet secondaire de l'engouement général pour le nouvel Aristote

. Dans-un-passage-bien-connu-de-la-métaphysique, Aristotle affirme que « ce n'est pas l'homme, en effet, que guérit le médecin traitant, sinon par accident, mais Callias ou Socrate, ou quelque autre individu ainsi désigné, qui se trouve être accidentellement un homme » (trad Voir aussi les Auctoritates Aristotelis: « Actus et operationes sunt circa singularia, quia medicus non sanat hominem in communi, sed Socratem vel aliquem alium in particulari, similiter et in aliis Hamesse, Les Auctoritates Aristotelis. Un florilège médiéval. Étude historique et édition critique Sur la place des choses particulières en médecine, voir aussi J. Agrimi et C. Crisciani, « Per una ricerca su experimentum-experimenta: riflessione epistemologica e tradizione medica (secoli XIII-XV) », dans P. Janni et I. Mazzini (éds), Presenza del lessico greco e latino nelle lingue contemporanee McVaugh, « The Nature and Limits of Medical Certitude at Early Fourteenth-Century Montpellier», Medicina scolastica nei secoli XIII-XV, pp.981-996, 1974.

C. Le-cas, par exemple, dans deux manuscrits de Felix qui poterit et dans un manuscrit du commentaire bavarois, cf. Van der Lugt, « Aristotle's Problems, 86-87, 95. Les commentaires sont aussi associés à des textes philosophiques ayant une structure similaire

. Exemples-dans-cadden, (signalant, entre autres, l'existence de ce qui semble être un commentaire indépendant sur la première section, dans une collection médicale) et Van der Lugt, « Aristotle's Problems, pp.12-13

. De-animalibus-d-'albert-le-grand, OEuvre massive, virtuose et épistémologiquement fragile, le De animalibus est apprécié comme un modèle par les générations suivantes, sans jamais susciter de véritables émules, p.104