. Socrate-de-constantinople, I. Histoire-ecclésiastique, T. P. Périchon, and P. , 40 On trouve toutefois dans la satire proprement dite, chez Juvénal, une notation proche, quoique non similaire (Satires, I, pp.159-63, 2005.

. Cf, . Le-verbe-simple, . Åíptw, . Astérius-d-'amasée, . Hom et al., auteur est proche des Cappadociens et leur fait de fréquents emprunts??; cf. C. Datema, Asterius of Amasea, Homilies I-XIV XXX-XXXII)??; Thémistios, Or (l'expression désigne ici ce qu'il ne faut pas faire avec la philosophie, la jeter aux carrefours, à disposition de tous? ? ; cf. aussi Or Åíptein ên ta?v ödo?v, dans un contexte semblable) On trouve également une variante avec êkríptw chez Cyrille d, 172C. 42 L'expression est également attestée dans plusieurs scholies anciennes? ? : Scholia vetera in Aeschylum (Ch. 98a3)??; Scholia in Lucianum (77.1.1.28)??; Scholia in Lycophronem (1180, 2)? ? ; Scholia in Theocritum ainsi que chez Eustathe de Thessalonique, Prooemium commentarii in Pindari Opera notera que l'on trouve assez fréquemment chez cet auteur des parallèles aux mots et expressions rares attestés chez Grégoire de Nysse, pp.5-6, 1970.

. Histoire-ecclésiastique and . Ii, 11) sur Aèce, maître d'Eunome, que P. Maraval traduit ainsi? ? : ?Epistoláv te sunekáttue pròv tòn basiléa Kwnstántion kaì pròv ëtérouv tináv, êresxelíav sumplékwn kaì sofísmata melet¬n. «??il fabriquait des lettres pour l'empereur Constance et d'autres gens, y entremêlant des propos futiles et s'y exerçant à des sophismes, p.39

. V. Cf and I. Moysis, 44 Poem. 6, 406, vers cité dans le lexique du Pseudo-Zonaras, H, 993, 5. 45 polukéntjtov n'apparaît ailleurs que dans la littérature lexicologique ou dans les scholies (Schol. in Lycophr, 7? ? ; Schol. in Hom. Il. vet. III 3? ? ; Etym. Gud. K, vol.187, issue.317= 10, pp.34-1187

M. Apoll, . Soph-aristonic, and . Gramm, Lexicon Hom De signis Il. III, 371 1? ? ; Souda P, 1972, 1)? ? ; polúxrwmov, courant dans la tradition alchimique, est plutôt rare dans le reste de la littérature grecque? ? ; avant Grégoire, qui l'emploie à quatre reprises (In inscriptiones Psalmorum 136, 10??; [Bas) et dans un texte d'attribution douteuse (Hérodien? ? ?, Partitiones, 46 H.-D. Saffrey, «??Homo bulla, une image épicurienne chez Grégoire de Nysse??», Epektasis, Mélanges patristiques offerts au cardinal Jean Daniélou 47 C'est la seule autre attestation du terme fusallív hors de la littérature médicale (cf. Fr. Skoda, Médecine ancienne et métaphore. Le vocabulaire de l'anatomie et de la pathologie en grec ancien hormis Aristophane, Lysistrata comme celui d'Hesychius, F, 1042 ou bien la Souda, pp.2840-534, 1972.

. H. Cf, «. Saffrey, and ?. ». Homo-bulla??, 538, qui signale le rapprochement sans relever la grande proximité lexicale entre les deux passages??; il retient plutôt la diffusion de l'image, aussi bien chez les Grecs que chez les Latins

. Si-l-'image-est-largement-diffusée, ?. Il-me-semble-cependant-qu-'elle-joue-un-rôle-particulier-dans-la-langue-satirique,-comme-le-montre-son-emploi-par-lucien-et-pétrone, ?. ». Éléments?, and L. , 49 Une traduction approximative qu'avait donnéeÊtre et le temps chez Grégoire de Nysse faisant dire à Grégoire que Philon avait été pillé par Eunome comme il avait lui-même pillé Isocrate, a conduit à quelques mécompréhensions de ce passage??; en particulier, l'auteur lui-même s'étonnait que Grégoire, qui a d'ordinaire bonne opinion de Philon, 23? ? ; 9.31, 36. 51 Pour les titres employés pour désigner Philon, voir D. T. Runia, «? ? Philonic Nomenclature??» , dans Id., Philo and the Church Fathers. A Collection of Papers, pp.11-15, 1966.

. Vie, On peut voir là un indice supplémentaire du remploi par Grégoire des images et des mots propres à la tradition satirique Mais la fin du passage retenu, avec l'image de la bulle d'air et les termes qui la précèdent immédiatement, introduit un changement d'objet dans l'attaque de Grégoire? ? : il ne s'agit plus du style d'Eunome, comme dans le paragraphe précédent , mais de sa pensée. Les images employées par Grégoire et les références utilisées changent en effet? ? ; la phrase «? ? toute entreprise, toute défense de ses concepts, toute préparation technique coule toute seule à pic? ? » (p¢n êpixeírjma kaì p¢sa probol® nojmátwn kaì p¢sa paraskeu® texnik® aût® perì ëaut®n katerrúj ), fait se succéder trois termes ou groupes de termes qui ont un double sens, militaire et rhétorique. En effet, êpixeírjma désigne à la fois l'entreprise militaire , l'attaque, et l'argument rhétorique? ? ; probolß indique à la fois la défense, l'usage d'armes défensives

T. Runia, «. ?. Note, C. Philo, . Heresy??», and . Dans-id, Plus largement, pour les rapports entre arianisme et judaïsme Arius judaizans? ? ? Untersuchungen zur dogmengeschichtlichen Einordnung des Arius (Forschungen zur Kirchen-und Dogmengeschichte 31), Göttingen, 1980. 54 «? ? Comme j'entends dire qu'Eunome précisément passa bien des années, plus que la guerre de Troie, industrieux, en toute tranquillité, à se forger en un long sommeil ce grand rêve, cherchant avec industrie non pas comment il pourrait expliquer telle idée mais comment il ferait aller des concepts forcés au fil du texte et cueillerait alentour des sons assez mélodieux en tel ou tel écrit? ? » (kaqáper âkoúw kaì tòn Eûnómio???n üpèr tòn?Iliakòntòn?Iliakòn pólemon t±Ç poluetíaç filopónwv kaì kaq' ?suxían poll®n prosedreúsanta ên poll¬ç t¬ç Àpnwç tòn makròn toÕton ?neiron ëaut¬ç sumplásai, hjtoÕnta filopónwv oûx ºpwv ërmjneúsjÇ ti t¬n nojqéntwn, âll' ºpwv katà t¬n lézewn êpisúrjtai katjnagkasména noßmata kaì perisullégonta tàv eûjxotérav fwnàv êk suggrammátwn tin¬n) Eun. II.127, Philo and the Church Fathers. A Collection of Papers 55 Voir en particulier Plutarque, Gloire des Athéniens, 350E, et plus largement tout le chapitre 8. Pour de plus amples références en décembre 2007??: elles m'ont grandement aidé à préciser et nuancer ces dernières réflexions, pp.144-154, 1992.

. Que-ces-modèles,-en-outre, il est peutêtre possible de le lire entre les lignes de Grégoire, mais celui-ci ne l'affirme pas clairement dans notre passage On a vu plus haut que les critiques stylistiques que reprenait Grégoire donnaient souvent pour exemple des textes d'Isocrate??; on vient de rappeler que Grégoire souligne fréquemment des rapprochements possibles entre hérésie eunomienne et judaïsme 53 , rapports qu'il explicite sur un point doctrinal précis (Eun. III.7.8-14). Peut-être faut-il surtout retenir ici que Grégoire présente Philon comme un modèle d'écriture, au même titre qu'Isocrate , fait qui n'a pas été relevé jusqu'à présent, à ma connaissance, et qui témoigne une nouvelle fois de l'admiration de Grégoire pour Philon. La référence isocratéenne est sans doute plus ambiguë??; en effet, dans les lignes qui précèdent l'extrait de Contre Eunome II