J'ai raté ma vie, à qui la faute ? Ou, pourquoi il est encore utile de discuter de l'éthique de la distribution - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Raisons politiques Année : 2006

J'ai raté ma vie, à qui la faute ? Ou, pourquoi il est encore utile de discuter de l'éthique de la distribution

Résumé

L’objectif de cet article est de comparer deux parmi les plus importantes théories de l’égalité contemporaines : celle issue du libertarisme de gauche et celle défendue par les libéraux perfectionnistes. Je défends l’idée qu’au niveau théorique la différence se fait sur la question de la responsabilité de l’État devant les « vies gâchées ». Le libertarisme n’accepte pas que l’État puisse financer la réalisation de la vie de chacun si ces dépenses violent le droit à la propriété de soi. Au contraire, le libéralisme perfectionniste accepte cette possibilité. J’analyse également des cas concrets qui mettent en lumière les conséquences de la théorie libérale perfectionniste qui ne peuvent être acceptées par la théorie libertarienne de gauche. En particulier, seulement la première peut défendre certaines formes de financements publics aux activités culturelles, humanitaires ou économiques.
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Dates et versions

halshs-00326066 , version 1 (01-10-2008)

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Citer

Raul Magni Berton. J'ai raté ma vie, à qui la faute ? Ou, pourquoi il est encore utile de discuter de l'éthique de la distribution. Raisons politiques, 2006, Libertarisme de gauche, 23 (3), pp.69-92. ⟨10.3917/rai.023.0069⟩. ⟨halshs-00326066⟩
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