. Cf, aussi les remarques de PRODI à ce sujet : Il sacramento?, op. cit, pp.148-149

[. A. Le, . De-lincy, and P. Recherches-sur-la-grande-confrérie-notre-dame-aux-prêtres-et-bourgeois-de-la-ville-de, Dans les textes du XIII e siècle, cette confrérie est seulement désignée comme Magna confratria beate Marie Parisiensis, et ses membres sont 50 prêtres et 50 laïcs (tam presbyteri quam laici), auxquelles sont adjointes en 1224 les éventuelles 50 épouses des confrères laïcs, 1844.

C. La-polysémie-de-la-figure-mariale-a-notamment-Été-soulignée-dans-maria-in-der-welt-jhdt, H. Opitz, G. Röckelein, G. P. Signori, . G. Marchal-dir et al., Marienverehrung im Kontext der Sozialgeschichte, 10. -18 Hagiographische und historiographische Annäherungen an eine hochmittelalterliche Wunderpredigt Sur l'usage « bourgeois » de l'image mariale, par, pp.8-1231, 1993.

W. C. Jordan, The French Monarchy and the Jews from Philip Augustus to the Last Capetians, pp.31-33, 1989.

A. Layettes-du-trésor-des-chartes and . Teulet, Cf. G.I. LANGMUIR, « Judei nostri and the Beginning of Capetian Legislation, et R. CHAZAN, Medieval Jewry in Northern France. A Political and Social History, pp.16-203, 1866.

G. Dahan, . A. La, . Patschovsky, A. Der, F. J. Haverkamp et al., À propos de cette dernière controverse, il faut toutefois signaler qu'elle a été d'emblée organisée de telle sorte qu'un grand nombre de Juifs de Paris et des environs ont été rassemblés à cette occasion face à une foule chrétienne parisienne, Vom mittelalterlichen Ursprung eines neuzeitlichen Themas », dans Juden in der christlichen Umwelt während des Mittelalters 30) : cette confrontation aboutit à mettre face à face deux groupes dont l'hostilité mutuelle est représentée et alimentée par la disputation entre deux « champions, pp.49-98, 1990.

. Cf, G. Principalement, . Nahon, . La-communauté-juive-de-paris-au-xiii-e-siècle-t, . Ii et al., Problèmes topographiques, démographiques et institutionnels », dans Études sur l'histoire de Paris et de l'Île-de-France. Actes du 100 e congrès national des sociétés savantes, pp.143-156, 1975.

. De-celui-ci, déclencheur : rien ne s'opposait à ce que les Juifs inondés ne se réinstallassent rive gauche une fois la crue passée (d'autant que le cimetière y restait), sinon l'existence de facteurs plus profonds. L'un d'eux ? et sans doute l'un des plus importants ? me semble précisément avoir été la genèse de la communauté parisienne, elle-même adossée , on l'a vu, à la genèse de la communauté chrétienne (du niveau paroissial à celui de la christianitas). À cette affirmation identitaire (qui n'excluait pas d'éventuels intérêts financiers), appuyée sur la « déspatialisation » fondamentale du statut des Juifs, telle qu'elle apparaît dans les textes royaux et pontificaux d'Occident, et sur la diffusion de l'image du Juif comme ennemi, autre et étranger 51 , il me semble que les Juifs ont réagi dans un sens inverse, et donc également communautaire. En témoigneraient le regroupement spatial relatif (il s'agirait donc d'un moyen d'affirmation défensive)