Oxford et Paris au XIVe siècle. Deux écoles mathématiques ?
Résumé
Parler de deux écoles de mathématiques au Moyen-Âge latin paraît quelque peu paradoxal. Il est en effet généralement admis que le Moyen-Âge latin se caractérise par une remarquable unité intellectuelle du fait d'un fonctionnement universitaire étroitement dépendant de l'Eglise, modèle d'institution centralisée. Il est aussi admis que le Moyen-Âge latin ne comporte aucun savant mathématicien digne de ce nom, surtout quand on le compare au Moyen-Âge arabe.
On décrira le développement à Oxford, dans la première moitié du XIVe siècle, d'une physique particulière dans laquelle les problèmes traités semblent des prétextes à des développements mathématiques originaux par rapport à la tradition euclidienne, cette originalité des « calculateurs » d'Oxford étant revendiquée par les maîtres eux-mêmes.
Vers le milieu du XIVe siècle les écrits d'Oxford sont étudiés dans l'Université de Paris et c'est pour une bonne part par rapport à eux que se définit alors l'école parisienne.
On essaiera de voir en quoi ces « écoles » se différencient et à quels types de mathématiques elles se sont intéressées.
On décrira le développement à Oxford, dans la première moitié du XIVe siècle, d'une physique particulière dans laquelle les problèmes traités semblent des prétextes à des développements mathématiques originaux par rapport à la tradition euclidienne, cette originalité des « calculateurs » d'Oxford étant revendiquée par les maîtres eux-mêmes.
Vers le milieu du XIVe siècle les écrits d'Oxford sont étudiés dans l'Université de Paris et c'est pour une bonne part par rapport à eux que se définit alors l'école parisienne.
On essaiera de voir en quoi ces « écoles » se différencient et à quels types de mathématiques elles se sont intéressées.