EMU enlargement towards CEEC's : risks of sector-based and geographic asymmetric shocks - HAL Accéder directement au contenu
Autre publication scientifique Année : 2003

EMU enlargement towards CEEC's : risks of sector-based and geographic asymmetric shocks

Résumé

The future membership of CEECs in the eurozone involves the risk of external asymmetric shocks, due to too strong a dependence on one sector or one customer country. By defining two indicators - sector-based and geographic - of exposure to shocks, taking into account the symmetry of the export structures of a candidate state with the EMU and the opening rate of the candidate state, we are able to draw up a classification of countries according to the fulfillment of Kenen's criterion, revised and transposed to the geographic variety of exports. The results, compared with those of the two countries of the EMU which are most sensitive to sector-based and geographic shocks (Finland and Ireland), testify to a generally pronounced exposure to shocks. An inventory of the pairs country / branch and country / destination at the origin of shocks with strong macroeconomic impact shows that Bulgaria and Slovakia, and even more Estonia and Latvia, are exposed to major risks. Thus, these two small economies would be well advised to create a cyclical stabilization fund before envisaging joining the EMU. Against the thesis of the endogeneity of the OCAs (optimum currency areas), this recommendation remains valid, insofar as the increase in the share of intra-industry trade between the EMU and a candidate state does not necessarily entail a convergence of multilateral sector-based export structures.
La future adhésion des pays de l'Est à la zone euro met en avant le risque de choc asymétrique externe, dû à une trop forte dépendance sur un secteur ou un pays client. Nous construisons deux indicateurs – sectoriel et géographique - d'exposition aux chocs, à partir de la symétrie des structures d'exportation d'un pays candidat avec l'UEM et du taux d'ouverture du pays candidat. Cela nous permet d'établir un classement des pays en fonction de la réalisation du critère de Kenen reformulé, et transposé à la diversité géographique des exportations. Les résultats, comparés à ceux des deux pays de l'UEM les plus sensibles aux chocs sectoriel et géographique (la Finlande et l'Irlande), témoignent d'une exposition généralement prononcée. Un inventaire des couples pays/branche et pays/destination à l'origine des chocs à fort impact macroéconomique montre que la Bulgarie et la Slovaquie, et plus encore l'Estonie et la Lettonie, concentrent les risques majeurs. Ces deux petites économies auraient donc intérêt à créer des fonds de stabilisation conjoncturels avant d'envisager leur adhésion à l'UEM. Contraire à la thèse de l'endogénéité des ZMO (zones monétaires optimales), cette recommandation reste valable, dans la mesure où l'augmentation de la part du commerce intrabranche entre l'UEM et un pays candidat ne se traduit pas nécessairement par une convergence des structures sectorielles multilatérales d'exportation.
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halshs-00178583, version 1 (11-10-2007)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00178583 , version 1

Citer

Jérôme Trotignon. EMU enlargement towards CEEC's : risks of sector-based and geographic asymmetric shocks. 2003. ⟨halshs-00178583⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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