L'Etat et la coopération, la fin d'un monopole - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Ouvrages Année : 2003

L'Etat et la coopération, la fin d'un monopole

Résumé

La coopération, en tant que noyau dur de la politique étrangère française, a longtemps été considérée comme un des piliers de la souveraineté de l'Etat. Elle était, de ce fait, réservée aux plus hautes autorités étatiques. Les années 90 ont considérablement changé la donne.
Depuis plus d'une décennie maintenant, les niveaux de coopération se multiplient. Des acteurs non gouvernementaux, associatifs ou décentralisés, tentent de déployer leur propre coopération, qu'ils qualifient de « transnationale ». L'Union européenne, quant à elle, cherche à établir une coopération multilatérale, de région à région et insiste, entre autres, sur les bienfaits de la « société civile ». Les « acteurs autonomes » rompent ainsi le monopole étatique et remettent en cause la conception classique de la coopération.
Par ailleurs, la « Méditerranée » émerge de plus en plus comme un nouvel espace de coopération. La notion devient, du moins dans la rhétorique, une référence majeure des relations entre les acteurs européens et ceux des pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée. Elle brouille alors les repères anciens, avant tout construits sur les relations bilatérales établies entre la France et chaque pays.
Les relations culturelles franco-maghrébines constituent un parfait observatoire des nouvelles dynamiques de l'action publique qui se mettent en place dans la coopération depuis les années 90.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00172069 , version 1 (14-09-2007)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00172069 , version 1

Citer

Claire Visier. L'Etat et la coopération, la fin d'un monopole : L'action culturelle française au Maghreb. L'Harmattan, 338 p, 2003. ⟨halshs-00172069⟩
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