Il vocalismo tonico di Lecce: analisi acustica di un campione di parlanti differenziati per sesso ed età.
Résumé
La recherche dialectale actuelle a désormais assimilé les stimulations provenant de
différentes parties comme l'utilisation de méthodologies de relevé et de techniques
d'analyse, qui peuvent réduire les risques d'interférence du chercheur dans l'interprétation
de données relatives aux variétés dialectales. En particulier, en ce qui concerne la zone
méridionale italienne, les recherches récentes (Grimaldi, 2003), qui ont utilisé l'analyse
acoustique et statistique de données recueillies avec la méthode classique de l'enquête sur
le terrain, ont mis en évidence une réalité que les enquêtes dialectales traditionnelles ne
soupçonnaient pas. La recherche envisagée à propos de Lecce dans le Salento (Pouilles,
Italie du Sud) suivra cette nouvelle tradition d'études et se concentrera, pour l'instant, sur
le vocalisme tonique et ses phénomènes (les diphtongues métaphoniques palatale et labiovélaire),
en examinant un groupe différencié de locuteurs: deux hommes adultes (75 et
55 ans), deux femmes adultes (65 et 75 ans), deux jeunes femmes (27 ans les deux) et
deux jeunes hommes (32 ans les deux). De cette façon, non seulement on cherchera à
analyser acoustiquement les caractéristiques de ce particulier vocalisme tonique et de ses
phénomènes, mais on cherchera aussi à comprendre si ce vocalisme présente des
différences liées aux variables sexe et âge. L'influence métaphonique des voyelles finales
atones sur les voyelles moyennes toniques (du type du salentin méridional, cfr. Grimaldi
2003) a été relevée seulement pour la voyelle moyenne postérieure /o/ suivi de la voyelle
haute atone /i/ et uniquement pour trois locuteurs adultes (deux hommes et une femme).
De plus, nous avons pu mettre en évidence un fait très intéressant, que l'analyse auditive
traditionnelle des données n'aurait jamais pu apercevoir: les locuteurs de cette variété
semblent antérioriser la voyelle accentuée antérieure sous l'influence du -/i/ atone suivant.
Pour cette raison la zone de dispersion de cette voyelle se situe légèrement à l'extérieur de
l'espace acoustique délimité des autres voyelles. On pourrait supposer une assimilation du
trait [±ATR]. En l'état actuel il est difficile de l'affirmer vu qu'on n'a pas encore fait une
analyse de type articulatoire. Néanmoins, l'analyse statistique des données a limité ce
phénomène aux jeunes locuteurs et locutrices et à deux adultes (un homme et une
femme). D'un point de vue sociophonétique, tous les jeunes locuteurs tendent à ouvrir
plus leurs voyelles que les adultes. Au niveau syllabique, de la comparaison des
diphtongues palatales et labio-vélaires en syllabe ouverte et fermée, on a pu remarquer
une élévation des valeurs formantiques de F2 en CV. On cherchera à comprendre ce fait
en liant les paramètres spectrales de F2 et les phénomènes de coarticulation entre syllabes
voisines. Pour conclure, cette analyse purement descriptive a mis en évidence une
importante microvariation parametrique dans une toute petite zone linguistique, que les
recherches traditionnelles ne sont jamais arrivées à apercevoir.
différentes parties comme l'utilisation de méthodologies de relevé et de techniques
d'analyse, qui peuvent réduire les risques d'interférence du chercheur dans l'interprétation
de données relatives aux variétés dialectales. En particulier, en ce qui concerne la zone
méridionale italienne, les recherches récentes (Grimaldi, 2003), qui ont utilisé l'analyse
acoustique et statistique de données recueillies avec la méthode classique de l'enquête sur
le terrain, ont mis en évidence une réalité que les enquêtes dialectales traditionnelles ne
soupçonnaient pas. La recherche envisagée à propos de Lecce dans le Salento (Pouilles,
Italie du Sud) suivra cette nouvelle tradition d'études et se concentrera, pour l'instant, sur
le vocalisme tonique et ses phénomènes (les diphtongues métaphoniques palatale et labiovélaire),
en examinant un groupe différencié de locuteurs: deux hommes adultes (75 et
55 ans), deux femmes adultes (65 et 75 ans), deux jeunes femmes (27 ans les deux) et
deux jeunes hommes (32 ans les deux). De cette façon, non seulement on cherchera à
analyser acoustiquement les caractéristiques de ce particulier vocalisme tonique et de ses
phénomènes, mais on cherchera aussi à comprendre si ce vocalisme présente des
différences liées aux variables sexe et âge. L'influence métaphonique des voyelles finales
atones sur les voyelles moyennes toniques (du type du salentin méridional, cfr. Grimaldi
2003) a été relevée seulement pour la voyelle moyenne postérieure /o/ suivi de la voyelle
haute atone /i/ et uniquement pour trois locuteurs adultes (deux hommes et une femme).
De plus, nous avons pu mettre en évidence un fait très intéressant, que l'analyse auditive
traditionnelle des données n'aurait jamais pu apercevoir: les locuteurs de cette variété
semblent antérioriser la voyelle accentuée antérieure sous l'influence du -/i/ atone suivant.
Pour cette raison la zone de dispersion de cette voyelle se situe légèrement à l'extérieur de
l'espace acoustique délimité des autres voyelles. On pourrait supposer une assimilation du
trait [±ATR]. En l'état actuel il est difficile de l'affirmer vu qu'on n'a pas encore fait une
analyse de type articulatoire. Néanmoins, l'analyse statistique des données a limité ce
phénomène aux jeunes locuteurs et locutrices et à deux adultes (un homme et une
femme). D'un point de vue sociophonétique, tous les jeunes locuteurs tendent à ouvrir
plus leurs voyelles que les adultes. Au niveau syllabique, de la comparaison des
diphtongues palatales et labio-vélaires en syllabe ouverte et fermée, on a pu remarquer
une élévation des valeurs formantiques de F2 en CV. On cherchera à comprendre ce fait
en liant les paramètres spectrales de F2 et les phénomènes de coarticulation entre syllabes
voisines. Pour conclure, cette analyse purement descriptive a mis en évidence une
importante microvariation parametrique dans une toute petite zone linguistique, que les
recherches traditionnelles ne sont jamais arrivées à apercevoir.
L'attuale ricerca dialettale sta sempre più assimilando gli stimoli provenienti da più
parti circa l'utilizzo di metodologie di rilevamento e di tecniche d'analisi che riducano i
rischi di interferenza da parte del ricercatore nell'interpretazione di dati relativi a varietà
dialettali. In particolare, per quanto riguarda l'area italiana meridionale, recenti ricerche che
hanno fatto ricorso all'analisi acustica e statistica di dati raccolti col classico metodo della
ricerca sul campo, hanno evidenziato una realtà che per le tradizionali indagini dialettali era
insospettabile. Lo studio che abbiamo condotto a Lecce si inserisce in questo filone di
ricerca, concentrandosi, per ora, sul vocalismo tonico e su alcuni fenomeni ad esso legati
(come i dittonghi metafonetici). Il campione preso in esame è rappresentato da un gruppo di
parlanti differenziato per sesso ed età: 4 informatori anziani (due uomini e due donne) e 4
informatori giovani (due di sesso maschile e due di sesso femminile). In questo modo si è
cercato non solo di caratterizzare acusticamente i tipi vocalici propri di questo vocalismo ed
i particolari fenomeni in esso presenti, ma di cogliere anche eventuali variazioni
sociofonetiche. La presenza di condizionamenti metafonetici nelle vocali medie (del tipo
individuato da Grimaldi, 2003 nel Salento meridionale) sembrerebbero interessare la vocale
media posteriore /o/ seguita dalla vocale alta atona -/i/ unicamente in tre informatori adulti
(due uomini e una donna). Inoltre, abbiamo potuto evidenziare un fatto molto interessante,
che la tradizionale analisi uditiva dei dati non avrebbe potuto cogliere: i parlanti di questa
varietà sembrano anteriorizzare la vocale media tonica /e/ quando è seguita dalla vocale -/i/
atona, per cui l'area di dispersione di questa vocale si colloca leggermente all'esterno dello
spazio acustico delimitato dalle altre vocali. Potremmo supporre un'assimilazione del tratto
[±ART] ma, allo stato attuale, ci risulta difficile affermarlo visto che non abbiamo ancora
effettuato una dettagliata analisi di tipo articolatorio. L'analisi statistica dei dati ha tuttavia
limitato tale fenomeno agli informatori giovani di entrambi i sessi e a due informatori adulti
(un uomo e una donna). Sempre dal punto di vista sociofonetico si può infine segnalare la
maggiore apertura delle vocali delle giovani generazioni rispetto a quelle prodotte dagli
anziani. A livello di contesto sillabico, dal confronto fra i dittonghi metafonetici, sia palatali
che labio-velari, in sillaba aperta e chiusa, è invece emersa un'elevazione dei valori
formantici di F2 nel primo contesto. Si cercherà di capire questo fatto mettendo in relazione
i parametri spettrali di F2 e i fenomeni di coarticolazione fra sillabe adiacenti. In
conclusione, il quadro delineato da questi dati evidenzia una notevole microvariazione
parametrica all'interno di una minima area linguistica.
parti circa l'utilizzo di metodologie di rilevamento e di tecniche d'analisi che riducano i
rischi di interferenza da parte del ricercatore nell'interpretazione di dati relativi a varietà
dialettali. In particolare, per quanto riguarda l'area italiana meridionale, recenti ricerche che
hanno fatto ricorso all'analisi acustica e statistica di dati raccolti col classico metodo della
ricerca sul campo, hanno evidenziato una realtà che per le tradizionali indagini dialettali era
insospettabile. Lo studio che abbiamo condotto a Lecce si inserisce in questo filone di
ricerca, concentrandosi, per ora, sul vocalismo tonico e su alcuni fenomeni ad esso legati
(come i dittonghi metafonetici). Il campione preso in esame è rappresentato da un gruppo di
parlanti differenziato per sesso ed età: 4 informatori anziani (due uomini e due donne) e 4
informatori giovani (due di sesso maschile e due di sesso femminile). In questo modo si è
cercato non solo di caratterizzare acusticamente i tipi vocalici propri di questo vocalismo ed
i particolari fenomeni in esso presenti, ma di cogliere anche eventuali variazioni
sociofonetiche. La presenza di condizionamenti metafonetici nelle vocali medie (del tipo
individuato da Grimaldi, 2003 nel Salento meridionale) sembrerebbero interessare la vocale
media posteriore /o/ seguita dalla vocale alta atona -/i/ unicamente in tre informatori adulti
(due uomini e una donna). Inoltre, abbiamo potuto evidenziare un fatto molto interessante,
che la tradizionale analisi uditiva dei dati non avrebbe potuto cogliere: i parlanti di questa
varietà sembrano anteriorizzare la vocale media tonica /e/ quando è seguita dalla vocale -/i/
atona, per cui l'area di dispersione di questa vocale si colloca leggermente all'esterno dello
spazio acustico delimitato dalle altre vocali. Potremmo supporre un'assimilazione del tratto
[±ART] ma, allo stato attuale, ci risulta difficile affermarlo visto che non abbiamo ancora
effettuato una dettagliata analisi di tipo articolatorio. L'analisi statistica dei dati ha tuttavia
limitato tale fenomeno agli informatori giovani di entrambi i sessi e a due informatori adulti
(un uomo e una donna). Sempre dal punto di vista sociofonetico si può infine segnalare la
maggiore apertura delle vocali delle giovani generazioni rispetto a quelle prodotte dagli
anziani. A livello di contesto sillabico, dal confronto fra i dittonghi metafonetici, sia palatali
che labio-velari, in sillaba aperta e chiusa, è invece emersa un'elevazione dei valori
formantici di F2 nel primo contesto. Si cercherà di capire questo fatto mettendo in relazione
i parametri spettrali di F2 e i fenomeni di coarticolazione fra sillabe adiacenti. In
conclusione, il quadro delineato da questi dati evidenzia una notevole microvariazione
parametrica all'interno di una minima area linguistica.
Domaines
Linguistique
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
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