J. Yahvé and A. Eros, ou par inadvertance (une erreur technique avait fait disparaître le nom de Bouddha : l'interrogation du Web nous l'a rappelé à bon escient !), ? des appellations que nous avions omises délibérément

?. Des-variantes, phonétiques ou graphiques, de noms déjà connus (nous connaissions Bastet et Asklépios, mais non Bâstet et Asklepios) Il faut convenir toutefois qu'un certain nombre de graphies sont manifestement fautives (*Appolon), même si la frontière entre fautes et variantes n'est pas toujours évidente

. Le, même s'il comporte des aspects inattendus Il est vrai que nous n'avons guère, par ce moyen, enrichi notre liste de divinités « traditionnelles » : quelques dizaines tout au plus. Mais ce n'est pas négligeable, compte tenu de la documentation encyclopédique dont nous étions partis. Encore s'agit-il là d'une expérience-limite. Si, pour une classe déjà décrite de manière approfondie

L. Limites-sont-Évidentes, Tout compte fait, la moisson récoltée sur le Web n'est pas très abondante, comparée à l'analyse que nous avions effectuée directement (et pour ainsi dire « manuellement ») dans notre première étude. Cette constatation est d'autant plus frappante que les moyens mis en oeuvre sont relativement importants (des dizaines de milliers de pages, des centaines de milliers de concordances) Nous l'avons déjà dit, on ne peut tout attendre de l'automatisation : un amoncellement de données, si nombreuses soient-elles

. Mais, articuler sur un travail linguistique, le Web peut contribuer efficacement à la description des classes : il constitue un réservoir d'exemples inépuisable ; une liste de noms étant donnée, il permet d'affiner l'analyse des contextes ; ou bien, réciproquement, partant d'une description contextuelle, il peut aider à l'identification de nouvelles unités lexicales. Pour une étude de la langue qui se veut centrée sur le lexique, la syntaxe et la sémantique

D. F. Bibliographie, Les Dieux de l'Egypte, 3 e éditionQue sais-je ?), 1977.