A. Notre-connaissance, il n'existe que sept specimens de cet objet, dont six provenant de Nubie : un d'Aniba 32 , deux, fragmentaires, de la tombe d'Hekanefer à Toshka 33 , trois de Saï

L. Nécropoles-nubiennes-ont-livré-peu-d, incriptions mentionnant des noms et titres de particuliers, à l'exception du site d'Aniba (cf. fig. 5, p. 12) Les 12 noms retrouvés à Saï et les 14 à Soleb n'en sont que plus remarquables, d'autant que parmi eux se

. Ainsi, il apparaît que les deux seuls sites de Haute Nubie relativement bien connus jusqu'à présent

. Soleb and . Saï-36, sont aussi parmi les plus conformes au modèle égyptien tel que défini précédemment Cette constatation, qui nous ramène à notre question initiale de l'occupation éventuelle de la Haute Nubie par les égyptiens, loin de nous éclairer, ne fait que compliquer la problématique, Tout laisse penser en effet que ces deux sites là, au moins

K. Simpson, Hekanefer and the Dynastic material from Toshka and Arminna, 1963.

. Retrouvées-sur-place and S. Dont-deux-dans-la-nécropole, et 2 retrouvés en Egypte mais portant le titre de H3ty-a n ^3at Sur le site voisin de Soleb, une seule mention d'H3ty-a a été retrouvée, celle de Neby (le même que celui de Saï et que celui mentionné à Tangur ?) mais un autre, dont on n'a pas le nom, nous est connu par les représentations de la tombe du vice-roi Houy à Thèbes. Il ne serait pas improbable que ce Neby ait été enterré à Soleb

. Le-seul-publié and . Soleb, Saï, dont la fouille sera reprise et terminée en 1997, est en cours de publication (par A

S. Thill-de, R. Amara-serait,-selon, . R. Morkotcf, and . Morkot, The excavations at Sesebi (Sudla) 1936-1938 Néanmoins les quelques indications sur ces deux sites recueillies il y une quinzaine d'années par l'intermédiaire de J. Ruffle à Liverpool, nous permettent d'affirmer que les cimetières d'Amara et de Sesebi ne semblent pas avoir été aussi riches que ceux de Saï ou de Soleb. Les fouilles complémentaires menées à Amara par la Section française de recherche archéologique à Khartoum en 1973 n'infirment pas cette affirmation, Beiträge zur Sudanforschung 3, 1988.

T. Ainsi-que, L. Säve-söderbergh, and . Troy, The Finds and the Sites les H3ty-a seraient des fonctionnaires de l'administration égyptienne mais d'origine nubienne. D'abord simple scribes attachés à un temple, ils auraient gravi les différents échelons de la carrière administrative. Mais cela soulève une autre question, celle de leur "formation" : sur place par des occupants égyptiens ou en Egypte ? pu être décelées, il faudrait, pour s'en faire une idée plus précise, étudier de manière systématique l'ensemble des assemblages de tombes et du matériel recueilli 39 -vaste entreprise, qui dépasse les limites du présent article, En l'état actuel de nos connaissances, ce bref bilan sur les coutumes funéraires égyptiennes en Nubie, nous permet tout juste de constater que la question de l'égyptianisation de cette région reste ouverte et que seules les fouilles et études à venir pourront contribuer à la résoudre, 1991.