. Peuple, oisellerie semblent faire leur apparition à Rome, En 1555, alors 66 Cf. entre autres Archivo di Stato f° 33v. 67 Voir par exemple le plan établi en 1693 par Michele Gori, reproduit dans CONTINI (A.) et TOCCAFONDI (D.) (dir.), op. cit., fig. 47, p.158

. Cf, . Eiche-(-s, S. Di, . Lucia, F. Di et al., Le duc faisait également tendre des filets à oiseaux dans une « ragnara » à Miralfiore (p. 28) Signalons qu'il existait à Ferrare, parmi les jardins ducaux aménagés en bordure de l'enceinte, « un Bosco densissimo d'Elici, che si nominava la Ragnaia quale serviva per ridotto, et asilo d'Uvccellami » selon PENNA (A .), Descrittione della porta di San Benedetto della città di Ferrara, Padoue, 1671, p. 11 ; la localisation précise et la date de plantation de cette ragnaia ne sont pas connues, t. I, p. 522 : « de' boschi grandi che abbiano del salvatico (...) ; ed anco di ragnaie, le quali si usano assai in Toscana, non solo per la sola apparenza, ma per l'occasione d'uccellare in esse in più modi, le quali devono essere di piante appropriate, e ciò con qualche poca d'acqua corrente, Lettera all'avvocato Teodoro Amideni, publié dans AZZI-VISENTINI (M.), op. cit. études réunies par Claude d'Anthenaise et Monique Chatenet avec la collaboration de Raphaël Abrille et Marie-Christine Prestat, pp.20-70, 1998.

. Qu-'elle-faisait-partie-du-vaste-ensemble-de-la and . Villa-giulia, Ammannati y mentionne déjà un « dilettevole boschetto da uccellare a tordi » dans sa longue description du parc créé pour le pape Jules III 72 Passée aux Médicis après le pontificat de Pie IV, cette propriété comprendra également une ragnaia plantée notamment de chênes verts, comme le montre un plan du XVII e siècle conservée dans les archives florentines 73 : sa réalisation pourrait dater du cardinalat de Ferdinand de Médicis, de 1563 à 1587. Ce dernier fit en outre installer au moins deux autres ragnaie dans ses possessions romaines : l'une à la Magliana, célèbre pavillon de chasse bâti par différents papes dans la campagne romaine, l'autre dans son jardin du Pincio, l'actuelle villa Médicis

. Lorsque, au lendemain de l'élection pontificale de son oncle Paul V en 1605

B. Lettre-de, . Ammannati-À-marco-mantova, and . Benavides, 2 mai 1555, publiée dans AZZI-VISENTINI (M.), op. cit., t. I, p. 271, 73 Voir notamment COFFIN (D. R.), Gardens and Gardening in Papal Rome, pp.140-141, 1991.

A. Luchinat-(-c, G. S. Et, and . Ferdinand-et-le-jardin-du-pincio, La Villa Médicis, t. II : Études, dans CHASTEL (A.) et MOREL (P.) (dir.) Parmi les villas du Latium, une ragnaia est mentionnée à la villa Lante à Bagnaia dans un inventaire de 1603 (cf. FAGLIARI ZENI BUCHICCHIO (F. T.), « Antologia di fonti », dans FROMMEL (S.) et BARDATI (F.) (dir.), op. cit., doc. 77, pp.77-350, 1991.

F. De-giovan and . Gambara, on peut toutefois supposer qu'elle fut prévue, sinon réalisée, dès les travaux de transformation que le cardinal entreprit à partir de 1568, selon un projet représenté par une fresque peinte avant 1578 dans la Palazzina Gambara, où l'on observe en effet, en haut à gauche, une série de massifs longilignes et parallèles, 75 Sur ces éléments, cf. récemment CAMPITELLI (A.), Villa Borghese. Da giardino del principe a parco dei Romani, pp.66-77, 1588.

. Si-cette-catégorie-fortement-toscane-connut-finalement-une-diffusion-relativement-limitée-dans-le-latium, il n'est pas anodin qu'elle ait tenu une place particulière dans ces deux grands parcs urbains, fleurons du mécénat de la nouvelle aristocratie papale pour laquelle la chasse faisait partie des activités indispensables à l'affirmation d'une identité baronniale 76, Induisant une empreinte durable dans le paysage toscan à travers des espaces boisés fortement géométriques, la passion pour les formes traditionnelles de chasse aux grives et aux becfigues, ressources alimentaires accessoires érigées au rang de divertissement princier, aura sans doute été la contribution la plus originale des Médicis à la culture cynégétique des cours de la Renaissance

G. Utens and L. , Détrempe sur toile, 143 x 238 cm. Florence, deposito Gallerie inv, pp.1599-1602, 1890.

G. Utens, L. Palais-pitti, and . Le-jardin-boboli-et-la-villa-du-belvédère, Détrempe sur toile, 143 x 285 cm. Florence, deposito Gallerie inv, pp.1599-1602, 1890.

G. Utens and P. , Détrempe sur toile, 145 x 245 cm. Florence, deposito Gallerie inv, pp.1599-1602, 1890.

G. Utens and . Caiano, Détrempe sur toile, 141 x 237 cm. Florence, deposito Gallerie inv, pp.1599-1602, 1890.

B. Sgrilli, Plan des métairies, vignes et édifices du domaine de Castello, p.91

C. Onofri, Vue de la villa de Pratolino, prise depuis l'est, entre 1680 environ et 1698, Plume. Florence, Gabinetto Disegni e Stampe degli Uffizi