L. Deffence, . Et-illustration-de-la-langue-françoyse, and . Ii, 56 Rares exceptions : Elégie I, v. 26 et v. 102 ; sonnet 3, v. 12 ; sonnet 24, pp.161-357

. Labé-À-la-nouvelle-École-marot, . Scève, and . Sébillet, totalement absent chez Aneau) 61 ; le recours au sonnet français régulier est massif : 20 fois sur 24, avec 12 sonnets dont les tercets sont marotiques (ccd eed) et huit à la manière de Peletier (ccd ede) ; seul le sonnet italien et les sonnets 3, 8 et 9 ne comportent pas la rime plate à l'attaque du sizain, et sur ces quatre, seul le sonnet huit est à quatre rimes (cdc cdd) En 1555, au moment où commence à se formaliser le nouveau sonnet régulier français 62 nouveauté, à ceci près qu'elle ne recourt jamais à l'alexandrin qui devient justement en 1555 le vers du sonnet pétrarquiste français, Pas non plus de recours chez elle aux anciennes formes poétiques telles que les vantent Des Autels ou Aneau et comme l'on trouve encore dans les

. Françoys-]-de-faire-sortir-de-la-france, chose que l'arrogante Grece, ni la curieuse Romme, ny la studieuse Italie n'avoient encores veu ? [?] Je ne parleray point des Proses Françoises, pource que nous en avons bien peu de nostre invention [?] Mais j'espere que cest heureux siecle y pourvoira, & nous fera naistre comme des Poëtes, pp.58-73

. La-requête-d, illustrer la prose est une manière de damer le pion à Du Bellay 74 et aux tenants de la Pléiade qui n'ont pas théorisé ce point. Des Autels et Aneau s'emploieront d'ailleurs respectivement quelques années plus tard à l'illustration de la prose narrative française

J. Même-si-l-'on-considère-avec, Monferran et F. Goyet que le texte de la Deffence, et Illustration est en soi une illustration de la prose ; car si Du Bellay pratique bien ce " vulgaire illustre " , il n'est pas en mesure de théoriser la prose française comme un lieu propre à l'invention poétique, à cause de son univers théorique redevable aux seules formes existantes et déjà théorisées. 75 La proximité avec les dialogues de Lucien et l'éloge de la Folie d'Erasme, attestée, n'empêchent par l'originalité d

D. Dans-le-debat-de-folie and . Amour, les pages sur la primauté de la poésie sur la prose (surtout p. 73), primauté subtilement défendue en prose, semblent aller dans ce sens, évoquant " quelque maniere plus douce et gracieuse que le commun

J. Lecointe, B. Qui-dit-cela-bien-mieux-dans, and L. Tome, Naissance d'une prose inspirée : " prose poétique " et néoplatonisme au XVIe siècle en France, surtout quand il évoque le style poétique de la prose des années 1550 par opposition à celui des années 1540 et dans la lettre de Ficin qu'il traduit, pp.13-57, 1989.

L. En and . Labé, imite Octovien de Saint- Gelais et Marot, conservant certaines de leurs pratiques de rimes, mais, plus visiblement, elle innove en pratiquant le sonnet pétrarquiste et les élégies à l'antique 80 , et en renonçant au mot " ode " ; elle répond même au désir d'un " style doux " voire " naturel " , qui commence à travailler les membres de la Pléiade après 1553. C'est avec le " Debat de Folie et d'Amour " , que les choses s'éclaircissent, par rapport aux positions théoriques contemporaines. Elle rénove le genre de la moralité, lui donnant un autre nom 81 et illustre la prose française avec le

L. Labé-reste-donc, Lyonnaise " 82 jusqu'au bout, malgré un penchant assez net pour l'actualité poétique parisienne

. Adoptant, Argument " et des " personnes " en tête de l'oeuvre et l'insertion de didascalies au cours du texte, faisant discourir des entités allégoriques, mais, d'autre part, rénovant profondément la moralité en utilisant le mot de " discours " plutôt que d' " actes " pour séparer les cinq moments du débat