Ingres. La réforme des principes: 1806-1834

Marie-Claude Chaudonneret (1) , Sébastien Allard , Andrew Carrington Shelton

1 CACLRPFHAO - Centre André Chastel : Laboratoire de recherche sur le patrimoine français et l'histoire de l'art occidental

Longtemps Jean-Dominique Ingres a été compris comme le suiveur de David ou comme le père de l'académisme, un attardé fuyant la scène artistique et s'exilant en Italie, un dessinateur s'opposant au "coloriste", au "moderne" Delacroix. Le présent essai entend comprendre la manière dont ce mythe s'est construit, et les raisons qui ont présidées, dès le XIXe siècle, à son élaboration. A la lecture des documents de l'époque et en confrontant les peintures d'Ingres à celles de ses contemporains, il apparaît alors que le peintre chercha très vite è réformer l'art de son maître, à trangresser les principes acquis dans l'atelier qu'il trouva notamment au Musée. C'est entre 1806 et 1834 qu'Ingres, faisant du Salon le lieu de sa reconnaissance publique, affirma son originalité.

Mots clés: Ingres; Delacroix; David; Raphaël; romantisme; classicisme; académisme; archaïsme; Musée; Salon; Paris; Italie; XIXe siècle; peinture

Domaines: Art et histoire de l'art; Héritage culturel et muséologie

Marie-Claude Chaudonneret, Sébastien Allard, Andrew Carrington Shelton. Ingres. La réforme des principes: 1806-1834. Allard, Sébastien et Chaudonneret, Marie-Claude. Fage éditions (Lyon), pp.174, 2006, Varia. ⟨halshs-00137247⟩