F. Inés and . Ordóñez, J'utilise pour ce travail l'édition du manuscrit X-I-6 de l'Escurial, Crónica de veinte reyes, pp.222-224, 1991.

C. Diego, D. Alfonso, and X. , Crónica geral de Espanha de 1344 (Edição crítica do texto português por, 39 Sa traduction en galicien date en effet des années 1295-1312, vid. Luís Filipe LINDLEY CINTRA (éd.) Lisbonne : Academia Portuguesa da História, p.p. CCXXXI et CCCXXIX, 1951.

L. Ramón, L. Traducción-gallega-de-la, D. Alfonso, and X. , Crónica general' y de la 'Crónica de Castilla', edición crítica anotada, con introducción, índice onomástico y glosario, Orense : Instituto de Estudios Orensianos 'Padre Feijóo', 1975, p. XLVI. J'utilise le manuscrit Esp, le texte utilisé dans les différentes versions de l'Histoire d'Espagne est celui de la Chronique particulière de Ferdinand IV. 41 Chronicon mundi, éd. cit., IV, pp.345-349

G. Philippe and G. Nicole, The king's two bodies. A study in medieval political theology, Paris : Gallimard Une distinction que l'on trouve chez Aristote, pp.228-325, 1957.

. 89-chronicon-mundi, « Regina autem Sancia duobus annis superuixit et obiit VI° Idus Nouembris et iuxta eum quiescit in Legione » (éd. cit, pp.296-338

H. De, « Regina autem Sancia uxor eius supeuixit duobus annis et obiit VI° idus Nouembris et sepulta est iuxta eum » (éd. cit, pp.194-52

. Chronique-de-vingt-rois, su muger, biuió después dél dos años, e fincó en el año del rreynado del rrey don Sancho, su fijo, ocho días de nouiembre, e fue enterrado (sic) cabo dél. » (éd. cit., VIII, XVII, p. 177b) ; Version sancienne : « El finamiento de la reyna donna Sancha fue este : visco II annos ella despues del rey don Fernando su marido, et fino VIII dias andados de Nouiembre, Mas la rreyna doña Sancha Et enterraronla cerca su marido. Buenos reys fueron marido et mugier et buena uida fizieron et muchas cosas obraron en la eglesia de

. Ce, G. Fernando, and . Redondo, Historia de la prosa medievel castellana I. La creación del discurso prosístico : el entramado cortesano et notamment, p. 959 : « En resumen, sin el Libro del consejo no hubiera resultado posible comprender la profunda transformación que el molinismo impulsa para configurar un entramado cortesano en todo distinto al anterior : la 'palabra' no es ahora transmisora del 'saber', sino soporte de la 'razón', entendida como una facultad del conocimiento interior que requiere de los 'consejos, pp.946-959, 1998.

B. Rafael and . Montré-que-le, réflexion des Castigos e documentos : Rafael BELTRÁN, « El valor del consejo en los Castigos e documentos del rey don Sancho, La literatura en la época de Sancho IV, pp.107-120, 1996.

N. Manuel, . Soria, and I. Sancho, le De preconiis Hispanie, où la question du conseil est traitée à maintes reprises. Là-dessus, vid, pp.1284-1295, 1994.

D. Valle-curieses, En todo este proceso destacaron unas características propias de esta importante familia de la Edad Media castellana : [...] su decidido espíritu religioso, que llevó a alguno de sus miembros al episcopado e incluso a los altares y decidió a todos a buscar la salvación de sus almas con las buenas obras, construcción de iglesias, hospitales y monasterios... Fue muy importante la relación de estos últimos que debieron su fundación y subsistencia a la generosidad de esta piadosa familia ; baste citar, como ejemplo, los siguientes : Grafedes, Trianos, todos ellos en su querida Tierra de Campos y generalmente para que sirvieran de postreras moradas a los miembros de la familia ». 104 Ibid., p. 47. 105 Ibid, pp.32-113

L. Manuel, «. Baciero, and . El-testamento-de-maría-de-molina, ] e do el mío cuerpo a Santa María la Real del mío monesterio de Valladolit, e mando que me entierren, 106 Dans son testament définitif, rédigé le 29 juin 1321 Revista de historia de la cultura escrita Notons également qu'au début du testament apparaît une référence à cette qualité essentielle, l'entendement : « [...] seyendo en mio entendimiento qual me lo Dios quiso dar, pp.201-211, 1995.

. Ainsi-s-'ébauche-dans-la, considérait d'ailleurs comme son âme soeur. Rafael DEL VALLE CURIESES dit combien cette femme était un modèle pour Marie de Molina, op. cit., p. 127 : « Doña María acudía con agrado a la cita, le reconfortaba encontrarse con la reina Santa Isabel, su 'alma gemela', que tenía que hacer también de mediadora entre su marido y su cuñado », 1988.

M. and L. Juges-de-castille, Telle nous apparaît, entre les lignes de l'histoire du roi Saint, la femme qui, sans doute au début des années 1230, dans le contexte du triomphe politique de son fils, auquel elle avait si obstinément contribué, et d'une expansion décisive du royaume castillan, se tourne vers un moine léonais pour lui commander de rassembler et de continuer jusqu'à Ferdinand les écrits des historiens de l'Espagne. Là n'est pas la moindre marque de la sagacité de Bérengère : elle avait compris l'importance de l'histoire pour l'assise imaginaire de la royauté, et lançait, par son initiative, pp.201-211

N. Cependant and . Nous-y-méprenons-pas, Ce n'est pas un modèle de pouvoir féminin que nous présentent l'historiographie alphonsine et néo-alphonsine, mais plutôt une forme de compétence politique féminine vouée au gouvernement du royaume Ces femmes qui côtoient le pouvoir ont leur place parce qu'elles oeuvrent au maintien de la royauté dans le temporel et veillent sur sa dimension spirituelle. En leur attribuant une qualité commune, l'entendement, le texte alphonsin fait de ces reines et infantes de bonnes conseillères dont il faut suivre l'exemple. La Chronique de Castille accentue ce modèle en faisant de Sancie et de Bérengère le premier et le dernier maillons d'une lignée de femmes puissantes dont Marie de Molina apparaît comme la digne descendante. Est-il plus habile stratégie pour justifier l