Polycentrisme des villes et mobilité
Résumé
Ce papier se propose de synthétiser les principaux résultats d'un programme de recherche (financé par l'ADEME) impliquant le Département Economie et Sociologie des Transports de l'INRETS et le Laboratoire d'Economie des Transports.
L'objectif était d'analyser à partir des deux derniers Recensements (RGP 1990 et 1999) et à travers l'analyse de sept aires urbaines françaises (Paris, Lyon, Marseille-Aix, Bordeaux, Grenoble, Dijon et Saint-Etienne), comment a évolué la mobilité domicile-travail interne aux aires urbaines considérées, dans un contexte de suburbanisation et en présence en périphérie de pôle privilégiés de concentration des emplois.
Dans une première partie, les auteurs présentent les évolutions globales des localisations et de la mobilité dans sept aires urbaines entre 1990 et 1999. La seconde partie est consacrée à l'impact spécifique du polycentrisme, les pôles périphériques étant définis par leur niveau d'attraction des flux et sur la base d'une maximisation des flux intra-pôles. Les auteurs concluent sur une certaine incapacité des pôles à résister à l'accroissement des distances de migration, bien qu'ils ne puissent nier l'existence de logiques de proximité à l'emploi dans les pôles.
L'objectif était d'analyser à partir des deux derniers Recensements (RGP 1990 et 1999) et à travers l'analyse de sept aires urbaines françaises (Paris, Lyon, Marseille-Aix, Bordeaux, Grenoble, Dijon et Saint-Etienne), comment a évolué la mobilité domicile-travail interne aux aires urbaines considérées, dans un contexte de suburbanisation et en présence en périphérie de pôle privilégiés de concentration des emplois.
Dans une première partie, les auteurs présentent les évolutions globales des localisations et de la mobilité dans sept aires urbaines entre 1990 et 1999. La seconde partie est consacrée à l'impact spécifique du polycentrisme, les pôles périphériques étant définis par leur niveau d'attraction des flux et sur la base d'une maximisation des flux intra-pôles. Les auteurs concluent sur une certaine incapacité des pôles à résister à l'accroissement des distances de migration, bien qu'ils ne puissent nier l'existence de logiques de proximité à l'emploi dans les pôles.
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