, Norme urgenti in materia di asifa politico, dl ingressô e soggiorno dei cittadini extraeomunitari ed apolidi gà presenti nel tenitorio dello Stato" (régularisation) -27 novembre 1990 : signature de Pacte d'adhésion aux Accords de Schengen -Loi a* 523 23 décembre 1992 ; Ratification des Accords de Schengen « 26 mars 1995 : Entrée ?? vigueur des Accords et exclusion de l

, Durcissement des conditions d'expulsion -26 octobre 1997 ; Inclusion de l'Italie dans i'espace Schengen -Loi ne 40 ? mais 1998 (foi Turco-NapoficBjo)

, cependant, ses partenaires décident de l'exclure de l'espace Schengen. Deux raisons sont avancées à cela : l'Italie ne dispose pas de la protection des données personnelles nécessaires pour participer au SIS (Système Information Schengen) qui centralise toutes les données nécessaires au contrôle des étrangers entrant dans l'espace de libre-circulation européen; l'Italie n'est pas considérée comme capable de contrôler les flux d'arrivée à ses frontières. En 1 997, au moment de la signature du Traité d'Amsterdam et grâce à une intense campagne diplomatique du gouvernement Prodi, l'Italie est incluse dans l'espace Schengen. La condition est qu'elle se mette en conformité avec les normes Schengen, notamment en votant avant avril 1998, une loi générale sur rimmigration : ce sera, et les ratifie en 1993. À l'entrée en vigueur de ces accords, 1985.

;. De, . Dc, . Psi, . Psdi, . Pri et al., Italie a été gouvernée par une coalition de cinq partis, dite Pentapartito, 1981.

A. Lago, relève avec inquiétude que cette équivalence a atteint jusqu'à la recherche en sciences sociales qui se préoccupe désormais de la "propension" à la délinquance parmi les immigrés, ignorant par là même les effets de sélection discriminante du système pénal lui-même. Pour une analyse critique, voir Palidda, 1994.

, une commission gouvernementale comprenant quelques experts afin de préparer un projet de loi générale qui deviendrait, en Commission des affaires constitutionnelles, le texte de base. Le projet de loi fut présenté en février 1997, mais la discussion en commi ssi on commença seulement à la fin du mois de mai. Le parcours parlementaire en Commission des affaires constitutionnelles fut soudain interrompu en septembre 1997. À un mois de la réunion européenne qui devait entéri ner l'entrée de l'Italie dans l'espace Schengen, selon une procédure inhabituelle, la discussion du texte se poursuivit à partir de l'article 12 en assemblée, et en quelques séances remarquablement longues, la Chambre vota un texte qui devait être approuvé sans modification par le Sénat en mars, p.63, 1998.

, Initialement prévue pour 38 000 personnes, elle en concernera finalement, vu l'ampleur de la demande, p.250000, 1999.

, des organi sati ons privées sans but lucratif qui remplissent des fonctions d'utilité publique, qui ont un minimum de structuration et qui utilisent des intervenants volontaires. Il s'agit d'une piste de réflexion importante dans de futures analyses des enjeux migratoires, On reprend ici la terminologie courante en Italie pour désigner les organisations "nonprofit

, Ceci n'étant pas exclusif de fortes tensions internes au clergé italien, les diocèses du Sud par exemple se montrant plus tolérants à l'égard de l'immigration

C. Martelli, dans le gouvernement De Mita en 1988, était normalement chargée de la préparation de la loi sur l'immigration. Les réticences des partis et de l'appareil d'État obligèrent le gouvernement à confier le dossier à un responsable politique très influent, 1994.

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. L'originalité-de-l'italie, Cette politisation se réalise aussi dans un sens spécifique : non seulement on y retrouve le balancement habituel entre nécessités répressives et volontés démocratiques, mais encore voit-on s y réaliser, par l'entremise de certains partis politiques, une "naturalisation politique" des thèmes xénophobes, sous la forme d'une équivalence symbolique entre insécurité et immigration. La dynamique des prises de position, dans les rapports interpartisans et dans la société civile, est prise dans le mouvement de la recomposition politique italienne. Ce contexte rend, plus qu'ailleurs, sensibles les effets de la confrontation à l'altérité sur les représentations de la Nation et de l'État, de la nationalité et de la citoyenneté, qui sont au principe de la crise politique italienne. Within southern Europe, the specificity of the Italian approach to immigration is its degree ofpoliticisation. This has also taken a specific course : not only is there the usual balancing act between repressive necessities and commitments to democracy, but, through certain political parties, there has been a naturalisation of xenophobic themes which has taken the form of equating insecurity with immigration. The dynamics of this positionning, both in terms of inter-party relationships and in civil society, is caught up in the ongoing recomposition of Italian politics

, Mots-cles/Keywords

, Politique migratoire, parti politique, médiation politique, xénophobie, Italie Migration policy, political party, political mediation, xenophobia